D'un mandat national, Marisol Touraine gravit les échelons et s'engage en tant que députée socialiste toujours rattachée à la même région, puis, de 1988 à 1991, elle est engagée comme conseillère en stratégie internationale dans le cabinet ministériel de Michel Rocard.En 1997, elle intrègre le Parti socialiste où elle traite de la question de la sécurité sociale, des retraites ou de la santé. C'est à ce moment-là qu'elle côtoie François Hollande, Premier secrétaire du parti. Sa carrière de femme politique prend un tournant stratégique quand elle lutte contre le projet du gouvernement François Fillon : la réforme des retraites.Marisol Touraine soutient dans un premier temps Dominique Strauss-Kahn, puis suite à l'affaire du Sofitel, elle se tourne vers François Hollande.Après la victoire de celui-ci à la présidence de la République, elle est nommée au poste de Ministre des Affaires sociales et de la Santé. Sous le premier gouvernement dirigé par Manuel Valls, Marisol Touraine ne quitte pas son poste. Durant le remaniement, elle devient Ministre des Affaires Sociales, de la santé et du Droit des Femmes, où elle mène de fronts plusieurs combats comme le projet d'accord encadrant les dépassements d'honoraires dans le corps medical ou les différentes propositions de lois contre le tabac.
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Marisol Touraine suspend la commercialisation d'un médicament
Après le décès d'un nourrisson, propablement en lien avec l'Uvestérol D, la ministre de la Santé a anoncé la suspension de la commercialisation de ce médicament à base de vitamine D, "par mesure de précaution". En attendant une décision définitive de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), Marisol Touraine "appelle, par mesure de précaution, les parents à ne plus administrer d'Uvestérol D à leurs enfants".
Marisol Touraine à l'Elysée à Paris, le 4 janvier 2017.
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