Martin Provost
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- Discographie

Devenu l'ambassadeur de films de femmes oubliée comme "Séraphine" et "Violette Leduc", Martin Provost a d'abord été acteur dans les années 1990 avant de passer derrière la caméra. Né le 13 mai 1957 à Brest, il rejoint Paris dès l'obtention de son baccalauréat et joue dans de nombreuses pièces de théâtre.
Néanmoins,
il
faut
attendre
1980
pour
qu'il
monte
sa
première
pièce
de
théâtre,
"Le
Voyage
Immobile".
Il
entre
ensuite
comme
pensionnaire
à
la
Comédie
Française
pour
six
ans
et
en
1989,
poursuit
sa
percée
d'acteur
de
cinéma
en
jouant
dans
"Pentimiento"
de
Tony
Marshall.
Apparu
également
chez
Nelly
Kaplan
dans
"Nea"
et
Claude
Zidi
dans
"La
Zizanie",
Martin
Provost
observe
beaucoup
ses
collaborateurs
sur
les
plateaux
de
tournage.
En
1992,
"Les
Poupées",
sa
seconde
pièce
de
théâtre,
a
l'honneur
de
se
jouer
à
Avignon
puis
à
Paris.
Mais
cette
décennie
sera
surtout
marquée
par
son
premier
roman,
"Aime-moi
vite"
(1992)
chez
Flammarion,
et
son
passage
derrière
la
caméra
en
1997
pour
"Tortilla
y
cinema",
l'histoire
d'une
équipe
de
tournage
qui
squatte
un
immeuble
du
16e
arrondissement
de
Paris
inoccupé
pour
tourner
un
premier
film.
Hommage
au
plaisir
de
faire
du
cinéma,
il
évoque
aussi
dans
cette
comédie
avec
Michel
Aumont
et
Carmen
Maura,
les
difficultés
rencontrées
pour
parvenir
à
réaliser
un
film.
Chanceux,
c'est
même
un
deuxième
film
qu'il
va
réussir
à
signer.
Dans
Le
comédie
débridée
"Le
Ventre
de
Juliette",
filmée
en
2003
dans
les
rues
de
la
cité
phocéenne,
Martin
Provost
manifeste
déjà
un
attrait
tout
particulier
pour
les
héroïnes
de
cinéma.
Sa
première
héroïne
à
lui
s'appelle
Juliette
(Julie-Marie
Parmentier).
Enceinte,
elle
n'a
que
20
ans
lorsque
son
ventre
s'arrondit.
Abandonnée
par
le
père
de
cet
enfant,
qui
n'est
visiblement
pas
prêt
à
assumer
son
rôle,
la
jeune
maman
va
découvrir
les
facettes
d'un
entourage
qui
lui
mène
la
vie
dure
pendant
sa
grossesse,
chacun
y
mettant
du
sien
pour
récupérer
le
bébé.
Les
contours
de
son
univers
dessiné,
le
cinéaste
breton
s'ouvre
au
registre
dramatique
et
plus
particulièrement
au
biopic,
tout
en
continuant
de
braquer
sa
caméra
sur
les
femmes.
Après
la
super-héroïne
du
quotidien
Juliette,
place
à
"Séraphine"
(2008),
nom
de
la
célèbre
peintre
naïve
dont
il
retrace
le
parcours
à
une
certaine
période
de
sa
vie
:
lorsqu'elle
a
tissé,
à
Senlis
pendant
la
Première
Guerre
mondiale,
une
relation
avec
le
collectionneur
allemand
Wilhelm
Uhde.
Pour
interpréter
cette
femme
de
ménage
reconvertie
en
peintre
et
tout
aussi
marginale
que
l'homme
chez
qui
elle
travaille
comme
aide-ménagère,
la
comédienne
Yolande
Moreau
a
dû
notamment
s'entraîner
à
la
peinture
chez
elle.
Peignant
surtout
des
fruits
(des
pommes
!),
elle
s'est
également
exercée
aux
chants
religieux.
Une
préparation
qui
a
payé,
le
film
décrochant
sept
César
dont
celui
de
meilleur
film
et
de
meilleure
actrice.
La
médiatisation
est
telle
que
les
tableaux
de
Séraphine
regagnent
les
musées,
presque
soixante-dix
ans
après
sa
disparition.
Mais
qui
dit
notoriété
dit
jalousie.
Le
docteur
en
histoire
de
l'art
et
spécialiste
de
Séraphine,
Alain
Vircondelet,
a
intenté
un
procès
au
réalisateur
et
au
scénariste
du
film,
Marc
Abdelnour,
accusés
tout
deux
de
plagier
sa
thèse
de
doctorat
qu'il
lui
avait
consacrée
au
milieu
des
années
1980.
Si
le
film
n'a
finalement
pas
été
interdit,
le
duo
a
dû
lui
verser
plus
de
50
000
euros.
Après
Séraphine,
la
productrice
Julie
Salvadori
lui
offre
l'opportunité
de
porter
le
livre
"Mauvaise
pente"
de
Keith
Ridgway
à
l'écran.
Prix
du
premier
roman
étranger,
le
livre
ne
lui
était
pas
inconnu
puisqu'il
l'avait
découvert
à
sa
sortie
en
2001.
À
l'époque
rassuré
que
les
droits
d'adaptation
aient
déjà
été
acquis
tant
l'histoire
l'avait
épouvanté
et
bouleversé,
il
saisit
cette
fois-ci
l'opportunité
de
parler
de
cette
femme
de
la
campagne
wallonne,
Rose,
qui
...
Peu importe, Martin Provost garde confiance et s'attèle à une nouvelle figure féminine qui a été, comme Séraphine, une femme d'avant-garde sans le savoir : l'écrivaine Violette Leduc. C'est en travaillant sur "Séraphine" qu'il la découvre. En effet, parmi ses ouvrages marquant se trouve un écrit à travers duquel elle évoque la signification des peintures de Séraphine. De recherches en recherches, le cinéaste découvre que cette Violette a été la première femme à parler ouvertement du plaisir féminin et de l'avortement.
Amie de Simone de Beauvoir, qui la surnommait la femme laide, Violette Leduc a bravé les interdits à une époque où il était impensable de raconter de façon si organique et intense ce que peut éprouver la femme pendant l'acte sexuel. Il n'en fallait donc pas moins pour que Martin Provost s'intéresse au parcours de "Violette" (2013), qu'il filme de la guerre de 1940 à la sortie de son ouvrage majeur, "La Bâtarde". Et pour camper le rôle de cette femme au physique peu flatteur, le réalisateur choisit Emmanuelel Devos à laquelle il fait porter une prothèse nasale. Le biopic reçoit une nomination aux Magritte du cinéma mais rencontre un échec cuisant en salles (135 167 entrées).
La route jusqu'au prochain film va être plus longue mais trouve son aboutissement en mars 2017, date de sortie de "Sage femme". Dans ce nouveau portrait féminin pluriel, Martin Provost fait porter la blouse de sage-femme à Catherine Frot qui, déjà angoissée par la fermeture prochaine de sa maternité, va tomber sur l'ancienne maîtresse (Catherine Deneuve) de son père défunt. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sera la première fois que les deux actrices françaises tourneront ensemble au cinéma.
Filmographie :
Acteur
2002 : 20, avenue Parmentier, de Christophe Jeauffroy
1989 : Pentimento, de Tonie Marshall
1988 : Alice, de Gabriel Benattar
1988 : Les cinq dernières minutes (Série TV)
1985 : L'histoire en marche : Les prisonnières, de Jean-Louis Lorenzi (Téléfilm)
1981 : Histoires de voyous : Opération Primevère (Téléfilm collectif)
1981 : Pause-café, pause tendresse (Série TV)
1980 : Les héritiers (Série TV)
1980 : Tarendol, de Louis Grospierre (Téléfilm)
1978 : Messieurs les ronds de cuir, de Daniel Ceccaldi (Téléfilm)
1978 : Le devoir de français, de Jean-Pierre Blanc (Téléfilm)
1978 : La zizanie, de Claude Zidi
1977 : Banlieue Sud-Est (Série TV)
1977 : Au plaisir de Dieu (Série TV)
1977 : Les folies Offenbach (Série TV)
1977 : Les enquête du commissaire Maigret (Série TV)
1976 : Nea, de Nelly Kaplan
Réalisateur
2017 : Sage femme
2013 : Violette
2011 : Où va la nuit
2008 : Séraphine
2003 : Le ventre de Juliette
1997 : Tortilla y cinema
Récompense :
2009 : Césars du meilleur film et du meilleur scénario pour "Séraphine"
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