Martine Aubry
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Née Martine Delors le 8 août 1950 dans le 17ème arrondissement de Paris, Martine Aubry est la fille de Marie Lephaille et de Jacques Delors, ancien ministre des Finances et président de la Commission européenne. Etudiante à l'université Paris II Panthéon-Assas, elle en ressort licenciée en sciences économiques.
À
ce
bagage
scolaire
viennent
s'ajouter
un
diplôme
de
l'Institut
d'études
politiques
de
Paris
en
1972
et
un
diplôme
de
l'Institut
des
sciences
sociales
du
travail.
Alors
qu'elle
fait
ses
classes
à
l'École
nationale
d'administration
(ENA),
elle
milite
parallèlement
au
Parti
Socialiste
et
à
la
CFDT,
puis
décroche
à
sa
sortie
en
1972
un
poste
d'administratrice
civile
au
ministère
du
Travail
et
des
Affaires
sociales.
Détachée
au
Conseil
d'État
entre
1980
et
1981,
à
l'élection
de
François
Mitterrand
à
la
Présidence
de
la
République,
Martine
Aubry
évolue
à
divers
postes
au
sein
du
ministère
du
Travail
et
des
Affaires
sociales
:
directrice
adjointe
du
cabinet
de
Jean
Auroux,
chargée
de
mission
auprès
du
ministre
des
Affaires
sociales
et
de
la
Solidarité
nationale
Pierre
Bérégovoy,
puis
directrice
des
relations
du
travail
au
ministère
du
Travail,
de
l'Emploi
et
de
la
Formation
professionnelle.
Martine
Aubry
s'écarte
ensuite
quelque
temps
de
la
sphère
politique
pour
rejoindre,
en
1989,
le
groupe
industriel
Pechiney,
notamment
spécialisé
dans
l'aluminium
et
le
combustible
nucléaire.
Puis
devient
dans
la
foulée
la
directrice
adjointe
de
l'industriel
et
syndicaliste
Jean
Gandois.
Son
retour
en
politique
est
marqué
par
sa
nomination
à
la
tête
du
ministre
du
Travail,
de
l'Emploi
et
de
la
Formation
professionnelle.
Poste
qu'elle
occupe
sous
Edith
Cresson,
puis
sous
Pierre
Bérégovoy
jusqu'en
1993.
Mais
c'est
loin
de
l'Elysée,
dans
le
nord
de
la
France,
que
Martine
Aubry
vise
une
carrière
politique
sur
le
long
terme.
Elue
première
adjointe
de
Pierre
Mauroy
à
la
mairie
de
Lille
en
1995,
...
Alors qu'elle est un soutien infaillible de Lionel Jospin et porte-parole de sa campagne en 1995, ce dernier lui confie en 1997 le portefeuille ministériel de l'Emploi et de la Solidarité. Au cours de ses trois ans à ce poste, celle que l'on surnomme "la dame de fer" en raison de son intransigeance et de sa rigidité, a notamment instauré les emplois-jeunes et mis en place la réforme des 35 heures. Elisabeth Guigou lui succèdera.
En 2001, Martine Aubry creuse davantage son sillon politique dans le nord de la France puisqu'elle se fait élire maire de Lille.
Quant à son sillon au sein du Parti Socialiste, la tâche est plus ardue. En effet, d'abord secrétaire nationale du parti en 2000, puis première secrétaire en 2008 face à Ségolène Royal, sa candidature à la primaire socialiste de 2011 ne fait pas le poids face à celle de François Hollande.
Quand ce dernier est élu Président de la République, les rumeurs affluent sur le choix de Martine Aubry au poste de Premier ministre. Quand le président choisit Jean-Marc Ayrault, la socialiste annonce son refus d'entrer au gouvernement et par la suite, quitte la tête du Parti Socialiste, désignant Harlem Désir pour lui succéder.
Réélue pour la troisième fois consécutive à la mairie de Lille en 2014, elle publie le 19 octobre de la même année, une contribution réclamant une réorientation de la politique économique menée par le gouvernement de Manuel Valls.
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