MC Solaar
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Celui qui popularisera le rap à travers l'Hexagone, de par sa grande maîtrise de la langue française sur des tubes comme "Bouge de là", "Nouveau Western" et "Solaar Pleure", naît à Dakar le 5 mars 1969 de parents tchadiens.
Claude
M'Barali
ne
connaîtra
pas
longtemps
la
vie
sénégalaise.
Arrivé
à
6
mois
en
région
parisienne,
il
grandit
à
Villeneuve-Saint-Georges
où
il
se
passionne
tant
pour
la
culture
urbaine
-
le
hip-hop
et
le
tag
-
que
pour
la
langue
française.
Cet
élève
brillant,
qui
étudiera
d'autres
langues
à
l'université,
se
plaît
en
effet
à
parcourir
les
oeuvres
littéraires,
journaux
et
même
dictionnaires
pour
nourrir
son
vocabulaire.
C'est
ainsi
qu'il
devient
un
expert
de
la
prose,
consonances
et
autres
jeux
de
mots
essentiels
à
la
bonne
exécution
d'un
rap.
Parallèlement
à
ses
études,
il
enregistre
avec
son
ami
DJ
Jimmy
Jay
quelques
maquettes
et
se
donne
le
nom
de
MC
Solaar
-
sa
signature
de
graffeur
doublée
du
fameux
préfixe
anglais,
tiré
du
terme
"Master
of
Ceremonies".
Une
pépite
sort
de
ces
premiers
enregistrements
en
1991
:
Bouge
de
là
est
un
hit
instantané,
se
hisse
dans
le
Top
50
et
vaut
déjà
au
jeune
prodige
une
Victoire
de
la
Musique.
C'est,
aussi,
le
tout
premier
tube
de
rap
français.
MC
Solaar
parvient
en
effet
à
populariser
le
genre
grâce
à
un
style
à
la
fois
hautement
poétique
et
plein
d'humour.
Loin
de
l'image
ultra-contestataire
de
certains
de
ses
confrères,
le
rappeur
montre
que
sa
musique
peut
même
parler
d'amour
avec
un
nouveau
single,
Caroline
(dans
lequel
il
se
dit
le
fameux
"As
de
Trèfle
qui
pique
son
coeur").
Celui-ci
atterrit
en
quatrième
position
des
charts
français
et
contribue
d'autant
plus
au
succès
de
son
premier
opus,
"Qui
sème
le
vent
récolte
le
tempo"
(1991),
écoulé
à
quelque
400
000
exemplaires.
Une
réussite
qui
ne
manque
pas
d'attirer
des
critiques
parmi
ses
pairs,
lesquels
le
perçoivent
comme
ce
gentil
garçon,
favori
des
médias
comme
d'un
certain
public
intellectuel,
qui
fait
de
la
variété
plutôt
qu'une
musique
représentative
des
quartiers.
Qu'importe,
MC
Solaar
poursuit
son
petit
bonhomme
de
chemin.
Et
il
fait
bien,
d'autant
que
les
avis
finiront
par
changer,
reconnaissant
depuis
l'empreinte
indélébile
qu'il
a
laissée
dans
le
rap
français
-
comme
en
témoigne
bientôt
la
compilation
"La
Haine,
musiques
inspirées
du
film"
(1995),
sur
laquelle
figure
son
nom
aux
côtés
d'IAM,
le
Ministère
A.M.E.R.,
Assassin
et
autres
groupes
phares
des
années
1990.
Après
diverses
collaborations,
notamment
un
duo
avec
l'Américain
Guru
sur
Le
bien
et
le
mal,
L'As
de
Trèfle
revient
en
1994
avec
l'album
"Prose
Combat".
Grâce
à
des
titres
comme
Obsolète,
Séquelles,
La
Concubine
de
l'hémoglobine
et
le
fameux
Nouveau
Western,
qui
reprend
le
sample
du
Bonnie
and
Clyde
de
Serge
Gainsbourg,
ce
deuxième
opus
fait
un
véritable
carton
et
finira
certifié
double-disque
de
platine.
Le
rappeur,
lui,
est
sacré
de
deux
nouvelles
Victoire
de
la
musique,
en
tant
...
Séparé de son DJ Jimmy Jay, il ne lui reste plus que Philippe "Zdar" Cerboneschi et Hubert Blanc-Francard dit "Boom Bass", duo que l'on connaît sous le nom de Cassius, pour travailler sur "Paradisiaque" (1997) d'abord, puis un quatrième album éponyme (1998). Après quoi MC Solaar entame sa première tournée, dévoilant au passage un certain sens du spectacle, et enregistre le live "Le Tour de la Question" lors de son concert à l'Olympia en 1998. Il s'envole dans la foulée à Cannes pour faire partie du Jury présidé par Martin Scorsese au fameux festival de la croisette. Et rejoint par ailleurs la troupe des Enfoirés, devenant membre fidèle dès 2001.
C'est également cette année-là qu'on le retrouve dans les bacs, au summum de son art. Après sa rupture d'avec Ophélie Winter, ayant vécu une idylle de quatre ans avec le top-modèle, le rappeur dévoile "Cinquième As". Fait à son tour double-disque de platine, ce dernier comprend autant de tubes que Solaar pleure, Hasta la vista, La belle et le bad boy ou RMI. MC Solaar rempile alors sur une tournée spectaculaire, et publie un nouveau single l'année suivante : Inch'Allah est encore un grand succès puisqu'il prend la tête des charts français pendant pas moins de quatre semaines.
Après "Mach 6" en 2003, pour lequel il va jusqu'à Moscou s'enregistrer sur un orchestre symphonique, MC Solaar s'absente quelques temps des devants de la scène pour se consacrer à sa nouvelle vie de famille. Il ne revient qu'en 2007 avec "Chapitre 7", introduit par le tube Da Vinci Claude. Nouveau carton du rappeur qui se montre, décidément, indémodable, ce dernier chapitre est couronné aux Victoires de la Musique. Ou comment boucler la boucle... A moins que MC Solaar ne réserve de nouvelles surprises ? Il dit, depuis un moment déjà, être en train de travailler sur de nouveaux textes, mais nul ne sait quand - et si - ces derniers marqueront le grand retour du "Claude MC" sur la scène rap française.
Discographie :
2007 : Chapitre 7
2003 : Mach 6
2001 : Cinquième As
1998 : MC Solaar
1997 : Paradisiaque
1994 : Prose Combat
1991 : Qui sème le vent récolte le tempo
Récompenses :
2008 : Victoire de la Musique, dans la catégorie Album de musiques urbaines de l'année, pour "Chapitre 7"
1995 : Victoire de la Musique, dans la catégorie Meilleur clip vidéo de l'année, pour "Nouveau Western"
1995 : Victoire de la Musique, dans la catégorie Meilleur Interprète masculin de l'année
1992 : Victoire de la Musique, dans la catégorie Meilleur groupe
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