Michèle Alliot-Marie
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Née le 10 septembre 1946 à Villeneuve-le-Roi dans le Val-de-Marne, Michèle Alliot-Marie est la fille de Bernard Marie, ancien maire de Biarritz et député des Pyrénées-Atlantiques. Après avoir étudié le droit et les lettres à Paris, elle décroche un diplôme d'études supérieures de droit privé, de science politique et d'histoire du droit.
À
ce
bagage
scolaire
viennent
s'ajouter
un
Certificat
d'aptitude
à
la
profession
d'avocat
(CAPA),
un
Certificat
de
droit
et
d'économie
des
pays
d'Afrique,
ainsi
qu'une
maîtrise
d'ethnologie.
Alors
étudiante
en
droit,
elle
se
lie
d'amitié
avec
son
professeur,
Michel
Alliot,
directeur
de
cabinet
du
ministre
de
l'Education
nationale
Edgar
Faure,
et
ils
se
marient
en
1971
malgré
leurs
vingt-deux
ans
d'écart.
À
ses
côtés,
elle
côtoie
le
petit
monde
de
la
politique
et
se
fraie
une
place
de
conseillère
technique
auprès
d'Edgar
Faure
en
1972.
À
l'instar
de
son
père,
Michèle-Alliot
Marie
s'ancre
politiquement
sur
le
territoire
du
Pays
basque,
et
plus
particulièrement
dans
le
village
de
Ciboure,
où
elle
occupe
les
fonctions
de
conseillère
municipale
en
1983,
avant
de
rejoindre
son
père
à
la
mairie
de
Biarritz,
toujours
en
qualité
de
conseillère
municipale.
Jusqu'aux
élections
municipales
de
1991,
le
père
et
la
fille
oeuvrent
côte
à
côte,
puis
direction
Saint-Jean-de-Luz
pour
Michèle-Alliot
Marie,
élue
maire
de
la
commune
en
1995
et
ce
jusqu'à
son
entrée
au
gouvernement
en
2002.
Figure
du
courant
gaulliste,
elle
se
partage
entre
les
chiraquiens
et
les
balladuriens,
d'abord
comme
secrétaire
d'État
chargée
de
l'enseignement
auprès
du
ministre
de
l'Éducation
nationale
(1986-1988),
ensuite
en
tant
que
ministre
de
la
Jeunesse
et
des
Sports
(1993-1995).
Alors
non
reconduite
dans
le
gouvernement
Juppé
lors
de
la
victoire
de
Jacques
Chirac
en
1995,
elle
agit
au
sein
de
plusieurs
postes
du
RPR,
jusqu'à
présider
le
parti
(1999
-2002),
...
2002 est une année charnière dans la carrière politique de Michèle-Alliot Marie puisqu'elle marque son entrée au gouvernement Jean-Pierre Raffarin I en tant ministre de la Défense et des Anciens Combattants. Première femme à accéder à ces fonctions en France, elle est reconduite à ce poste pendant cinq ans.
Avant de soutenir le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy, elle tend un moment à se présenter à l'élection présidentielle de 2007, créant même son propre mouvement politique, qu'elle intitule Le Chêne.
Son ascension politique se poursuit en 2007 dans un autre ministère régalien, celui de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales. De nouveau la première femme à accéder à ce poste, elle conserve ses fonctions jusqu'en 2009, après des projets menés entre autres contre la violence des supporters dans les stades de football.
Ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés (2009-2010), elle obtient ensuite un portefeuille d'envergure, celui des Affaires étrangères et européennes (2010-2011), cumulant désormais successivement quatre ministères régaliens.
Mais des révélations au sujet de ses vacances de fin d'année 2010 en Tunisie - pays ravagé par les manifestations contre le président Ben Ali - la poussent à démissionner du gouvernement le 27 février 2011.
En juin 2012, Michèle-Alliot Marie perd son siège de député de la 6ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Fin janvier 2014, alors tête de liste pour la circonscription Sud-Ouest, elle décroche le poste de députée européenne UMP.
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