Nicholas Ray
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Né le 7 août 1911 à Galesville dans le Wisconsin, Raymond Nicholas Kienzle, alias Nicholas Ray, débute sa carrière dans un groupe de théâtre d'improvisation à New York. Il y rencontre Elia Kazan, qui l'engage comme assistant sur sa première production hollywoodienne, "Le Lys de Brooklyn".
Pris
de
passion
pour
le
cinéma,
il
continue
son
bonhomme
de
chemin
dans
l'ombre
de
réalisateurs
:
il
rédige
les
dialogues
de
"Caribbean
Mistery"
(1945)
de
Robert
D.
Webb
et
travaille
sur
le
documentaire
"Tuesday
in
November"
de
John
Houseman
la
même
année.
De
retour
un
temps
à
New
York
pour
ses
activités
théâtrales,
il
refait
finalement
surface
à
Hollywood
pour
réaliser
son
premier
long-métrage,
"Les
Amants
de
la
nuit"
(1948).
Produit
par
John
Houseman
pour
la
RKO,
le
polar
pose
déjà
les
bases
de
ce
que
sera
le
cinéma
de
Nicholas
Ray,
abordant
des
sujets
comme
la
révolte
de
la
jeunesse,
les
conflits
avec
la
figure
paternelle
ou
la
violence
de
l'amour
et
de
la
mort.
Satisfait
de
son
travail,
la
RKO
lui
offre
ensuite
la
possibilité
d'adapter
l'un
des
romans
publiés
par
Vicky
Baum,
"A
Woman's
Secret"
("Secret
de
femme").
Le
film
sort
en
1949
et
marque
sa
rencontre
avec
Gloria
Grahame
qu'il
épouse
dans
la
foulée.
Au
générique
de
son
film
suivant,
"Les
ruelles
du
malheur"
(1949),
Humphrey
Bogart
y
tient
une
place
de
choix
comme
producteur
mais
aussi
comme
acteur,
jouant
un
homme
de
loi
tissant
une
forte
amitié
avec
un
jeune
délinquant
(encore
lui).
En
1950,
Nicholas
Ray
signe
une
nouvelle
adaptation
littéraire,
"Le
Violent",
d'après
un
roman
de
Dorothy
B.
Hugues
et
avec
de
nouveau
en
tête
d'affiche
Bogart,
cette
fois
ici
derrière
le
personnage
d'un
scénariste
détruisant
son
histoire
d'amour
à
cause
de
son
tempérament
violent.
Cette
année-là
sort
également
en
salles
le
drame
psychologique
"Born
to
be
Bad",
avec
Joan
Fontaine
et
Robert
Ryan
au
casting.
Le
cinéaste
collaborera
avec
d'autres
grands
noms
comme
John
Wayne
("Les
diables
de
Guadalcanal",
1951)
et
Robert
Mitchum
("Les
Indomptables",
1952).
L'année
suivante,
son
western
baroque
"Johnny
Guitar"
marque
les
esprits.
Premier
(et
seul
?)
western
féministe,
les
deux
protagonistes
principaux
sont
ici
des
femmes,
Emma
(Mercedes
McCambridge)
et
Vienna
(Joan
Crawford),
qui
vont
se
retrouver
impliquées
-
avec
le
cow-boy
musicien
Johnny
Guitar
(Sterling
Hayden)
-
dans
le
meurtre
d'un
homme.
Grand
succès
en
salles,
ce
monument
du
cinéma
rejoint
en
2008
le
National
Film
Registry.
Warner
Bros.
lui
demande
alors
d'adapter
le
roman
"Rebel
without
a
Cause",
écrit
par
un
psychiatre
en
1944.
Onze
ans
plus
tard
Nicholas
Ray
sort
"La
Fureur
de
vivre",
histoire
d'une
jeunesse
sans
repères,
défiant
l'autorité
pour
se
trouver
une
place
dans
cette
société
en
pleine
mutation.
Porté
par
James
Dean,
qu'il
choisit
sur
les
conseils
d'Elia
Kazan,
qui
vient
de
le
faire
tourner
dans
"A
l'Est
d'Eden",
et
Natalie
Wood,
...
Très attristé par la mort de James Dean peu de temps après "La Fureur de vivre", le cinéaste poursuit malgré tout sa carrière et réalise le drame "Derrière le miroir" (1956), d'après un article dans le New Yorker portant sur un malade soigné par la cortisone. L'année suivante, le cinéaste consacre un western au célèbre hors-la-loi Jesse James, "Jesse James, le brigand mal-aimé" (1957). Remake du film de 1939 réalisé par Henry King, il met en scène Robert Wagner dans la peau du cambrioleur de banques.
Richard Burton ("Amère victoire", 1957), Christopher Plummer ("La forêt interdite", 1958) et Anthony Quinn ("Les dents du diable", 1960) tourneront ensuite sous sa direction. Le péplum "Le roi des rois" (1961) et le film historique "Les cinquante-cinq jours de Pékin" (1963). Suivent dix années de projets non aboutis. Il parvient néanmoins à produire lui-même "We Can't Go Home Again", longtemps resté sans distributeur, avant de réaliser et de jouer "The Janitor", un sketch du film néerlandais "Rêves humides" (1974).
À la fin des années 1970, Nicholas Ray réalise avec son compère Wim Wenders - qui l'avait fait tourner dans "L'Ami américain" - le troublant "Nick's Movie". Récit autobiographique ayant pour sujet les derniers jours de la vie de Nicholas, qui y est filmé sans détour, dans une grande fragilité. Le concerné, atteint d'un cancer des poumons, ne verra pas le film sortir en 1980. Il décède en effet le 16 juin 1979 à l'âge de 67 ans, dix ans après avoir épousé sa quatrième femme, une étudiante de 18 ans. En France, des réalisateurs de la Nouvelle Vague comme Jean-Luc Godard et François Truffaut célèbreront son cinéma.
Filmographie :
1973 : We Can't Go Home Again
1963 : Les 55 jours de Pékin
1961 : Le roi des rois
1960 : Les dents du diable
1959 : On Trial (Série TV)
1958 : Traquenard, de
1958 : La forêt interdite
1957 : Amère victoire
1957 : Jesse James, le brigand bien-aimé
1956 : Derrière le miroir
1956 : L'ardente gitane
1955 : La fureur de vivre
1955 : A l'ombre des potences
1954 : General Elecric Theater (Série TV)
1954 : Johnny Guitare
1952 : Les indomptables
1951 : La maison dans l'ombre
1951 : Les diables de Guadalcanal
1950 : Born to be Bad
1950 : Le violent
1949 : Les ruelles du malheur
1949 : Secret de femme
1948 : Les amants de la nuit
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