Nick Cave
- En bref
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- photos
- Filmographie
- Discographie

Le chanteur et musicien australien, au teint pâle et cheveux noirs, mérite bien son surnom de "Prince of Darkness". Présent depuis le début des années 1970 sur la scène post-punk de Melbourne, c'est dans la décennie suivante qu'il forme son groupe historique, Nick Cave and the Bad Seeds, s'imposant au fil des années comme un auteur-compositeur respecté à qui l'on doit également des bandes originales comme "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", "La route" ou "Comancheria".
Nicholas
Edward
Cave,
de
son
nom
complet,
naît
le
22
septembre
1957
à
Warracknabeal
dans
l'État
de
Victoria
en
Australie.
Il
grandit
non
loin
de
là,
à
Wangaratta,
où
il
se
prend
de
passion
pour
l'histoire
de
l'anti-héros
local
Ned
Kelly
et
rejoint
à
ses
9
ans
la
chorale
de
la
Holy
Trinity
Cathedral.
Quatre
ans
plus
tard,
sa
famille
déménage
à
nouveau
pour
s'installer
dans
la
banlieue
de
Melbourne.
Alors
qu'il
devient
un
adolescent
rebelle,
qui
se
fait
expulser
du
lycée
à
13
ans,
il
y
rencontre
un
certain
Mick
Harvey
avec
qui
il
fonde
bientôt
un
premier
groupe
dénommé
The
Boys
Next
Door.
Celui-ci
se
spécialise
d'abord
dans
des
reprises
punk
d'Iggy
Pop,
Lou
Reed,
des
New
York
Dolls
ou
même
du
célèbre
tube
These
Boots
Are
Made
for
Walking
de
Nancy
Sinatra
diffusé
en
1978.
Or
cette
année-là,
le
père
du
chanteur
meurt
dans
un
accident
de
voiture
-
une
nouvelle
dévastatrice
qu'il
apprend...
derrière
les
barreaux,
venant
d'être
arrêté
pour
cambriolage.
Se
servant
de
la
tragédie
comme
catalyseur,
Nick
Cave
tire
un
trait
sur
les
combines
pour
mettre
toute
son
énergie
dans
la
musique.
Il
diffuse
un
premier
album
de
chansons
originales
avec
son
groupe
dès
l'année
suivante,
"Door,
Door",
puis
s'envole
pour
l'Angleterre.
Ainsi
relocalisé
à
Londres,
The
Boys
Next
Door
devient
The
Birthday
Party.
La
production
est
frénétique,
avec
trois
albums
sortis
consécutivement
sur
les
trois
prochaines
années
:
un
éponyme
en
1980,
"Prayers
on
Fire"
en
1981,
puis
"Junkyard"
en
1982.
Mais
alors
que
la
formation
se
démarque
déjà
sur
la
scène
post-punk
londonienne,
avec
ses
influences
blues
et
un
son
pionnier
du
rock
gothique,
elle
se
sépare
en
1983
après
avoir
quitté
la
capitale
anglaise
-
jugée
dépassée
-
pour
y
préférer
Berlin.
Son
leader,
en
pleine
ébullition
créative,
ne
tarde
toutefois
pas
à
former
un
nouveau
groupe
:
Nick
Cave
and
the
Bad
Seeds.
Mick
Harvey
fait
encore
partie
de
ces
"mauvaises
graines",
une
formation
qui
ne
cessera
de
changer
au
fil
des
années,
intégrant
notamment
le
multi-instrumentaliste
(et
surtout
violoniste)
Warren
Ellis
dans
ses
rangs
à
la
fin
des
années
1990.
Débarqué
dans
les
bacs
en
1984
avec
"From
Her
To
Eternity",
Nick
Cave
and
the
Bad
Seeds
fait
déjà
preuve
d'un
son
plus
apaisé
que
celui
de
The
Birthday
Party,
sur
un
mélange
ténébreux
de
blues,
rock,
gospel
et
post-punk,
avec
des
thèmes
de
prédilections
déjà
très
présents
-
la
religion,
la
mort,
le
Sud
américain
ou
encore
Elvis
Presley...
L'auteur-compositeur
fait
en
effet
preuve
d'une
certaine
obsession
pour
le
King,
comme
en
témoigne
le
titre
du
deuxième
opus
du
groupe
en
1985
:
"The
Firstborn
is
Dead",
une
référence
au
jumeau
mort-né
d'Elvis,
Jesse
Garon
Presley.
Nick
Cave,
avec
sa
voix
de
crooner
menaçant,
se
plaît
aussi
à
explorer
le
répertoire
d'autres
grands
artistes
américains
de
blues,
rock,
folk,
ou
même
country,
sur
l'album
de
reprises
"Kicking
Against
the
Pricks"
sorti
l'année
suivante.
Il
revient
toutefois
vite
aux
chansons
originales
avec
"Your
Funeral...
My
trial"
(1986),
puis
"Tender
Prey"
(1988),
lequel
est
introduit
par
un
titre
devenu
phare,
The
Mercy
Seat,
qui
se
verra
à
son
tour
être
l'objet
de
reprises
-
dont
une
par
le
héros
du
leader
des
"mauvaises
graines",
Johnny
Cash,
en
2000.
Après
quoi
le
parolier
prolifique
se
tourne
vers
d'autres
styles
d'écriture,
publiant
d'abord
un
recueil
de
poèmes,
paroles
et
autres
récits
intitulé
"King
Ink"
(1988).
S'en
suit
peu
après
son
premier
roman,
"And
the
Ass
Saw
the
Angel"
(1989),
qui
montre
encore
la
fixation
de
l'artiste
pour
la
religion,
ce
titre
n'étant
autre
qu'une
référence
à
un
verset
du
Livre
des
Nombres
-
en
français,
"L'ânesse
vit
l'ange...".
Alors
que
l'oeuvre
lui
vaut
les
éloges
des
critiques,
certains
n'hésitant
pas
à
faire
un
rapprochement
avec
les
travaux
de
William
Faulkner,
le
chanteur
et
musicien
s'essaie
par
ailleurs
à
l'écriture
cinématographique.
Il
participe
ainsi
au
scénario
du
criminel
"Ghosts...
of
the
Civil
Dead"
(1988)
de
John
Hillcoat,
qui
marque
également
ses
débuts
de
compositeur
de
bande
originale,
et
collaborera
encore
en
tant
que
scénariste
pour
le
réalisateur
australien
à
deux
reprises
:
pour
son
western
"The
Proposition"
(2005)
puis
son
film
de
gangsters
"Des
hommes
sans
loi"
(2012).
Forcément,
en
mettant
ainsi
un
pied
dans
le
monde
du
septième
Art,
Nick
Cave
se
laisse
aussi
tenter
par
la
caméra,
même
si
ce
n'est
que
le
temps
de
quelques
cameos.
Après
une
première
apparition
auprès
de
son
groupe
dans
"Les
ailes
du
désir"
(1987)
de
Wim
Wenders,
le
public
le
retrouve
en
effet,
les
cheveux
décolorés,
face
à
Brad
Pitt
dans
le
"Johnny
Suede"
(2001)
de
Tom
DiCillo.
Il
resurgira,
entre
autres
brèves
intrusions
dans
les
salles
obscures,
au
côté
de
l'acteur
dans
"L'assassinat
de
Jesse
James
par
le
lâche
Robert
Ford"
(2007)
d'Andrew
Dominik,
jouant
les
chanteurs
de
saloon.
Au
sein
de
Nick
Cave
and
the
Bad
Seeds,
le
leader
se
laisse
depuis
le
début
des
années
1990
glisser
davantage
vers
la
ballade
mélancolique.
À
commencer
par
"The
Good
Son"
(1990),
suivi
notamment
de
"Let
Love
In"
(1994),
qui
grimpe
jusqu'en
douzième
position
des
charts
outre-Manche
et
dont
le
titre
Red
Right
Hand
deviendra
le
...
Alors que tout le talent de l'auteur-compositeur se confirme encore avec "The Boatman's Call" (1997), puis "No More Shall We Part" (2001) et "Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus" (2004), qui se hisse en onzième position des charts britanniques, Nick Cave trouve en Warren Ellis un partenaire de composition de bandes originales prolifique. Les deux hommes signeront notamment celles de "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford "(2007), "La route" (2009) et "Des hommes sans loi" (2012), puis "Loin des hommes" (2014) de David Oelhoffen et "Comancheria" (2016) de David Mackenzie.
Entre-temps le chanteur et musicien laisse de côté les ballades pour revenir à un son punk rappelant la période The Birthday Party. Pour ce faire, il forme avec certaines de ses "mauvaises graines" le groupe Grinderman, qui diffuse un album éponyme en 2007 puis une suite simplement dénommée "Grinderman 2" deux ans plus tard. Il n'oublie pas pour autant Nick Cave and the Bad Seeds, qui rencontre un nouveau grand succès avec l'opus "Dig!!! Lazarus, Dig!!!" (2008), arrivé dans le Top 5 au Royaume-Uni. Après quoi la formation retombe dans le lyrisme profond et sinistrement langoureux avec "Push the Sky Away" (2013) - le premier sans Mick Harvey. Nick Cave est d'ailleurs à l'affiche d'un docu-fiction musical l'année suivante, "20 000 jours sur Terre" de Iain Forsyth et Jane Pollard, centré justement sur ses vingt-quatre heures passées avant l'enregistrement de l'opus.
Alors qu'il continue d'explorer l'univers cinématographique, en prêtant sa voix pour la narration du documentaire historique "Prophet's Prey" réalisé par Amy Berg en 2015, le chanteur et musicien vit une nouvelle tragédie cette année-là : un de ses quatre fils, Arthur (l'un des jumeaux nés de son mariage avec la top-modèle Susie Bick), meurt à tout juste quinze ans d'une chute du haut d'une falaise près de Brighton en Angleterre. C'est ainsi en deuil que l'artiste retourne en studio auprès de ses "mauvaises graines" pour enregistrer un seizième album en 2016. "Skeleton Tree", sans surprise, est des plus noirs - littéralement, avec sa pochette ultra-minimaliste. Le chagrin du chanteur est palpable, en particulier sur des titres comme Magneto ou Jesus Alone, dans lequel il interroge directement Dieu. Cette période à la fois douloureuse et créative est immortalisée dans "One More Time With Feeling" (2016), réalisé par Andrew Dominik. Présenté à la Mostra de Venise, le documentaire rencontre un certain succès critique et commercial. Sa sortie en DVD est prévue pour mars 2017.
Discographie :
Bandes originales (avec Warren Ellis)
2016 : Comancheria, de David Mackenzie
2014 : Loin des hommes, de David Oelhoffen
2012 : Des hommes sans loi, de John Hillcoat
2009 : La route, de John Hillcoat
2009 : The Girls of Phnom Penh, de Matthew Watson (Documentaire)
2007 : The English Surgeon, de Geoffrey Smith (Documentaire)
2007 : L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, d'Andrew Dominik
2005 : The Proposition, de John Hillcoat
Bandes originales (avec Blixia Bargeld et Mick Harvey)
1996 : To Have and to Hold, de John Hillcoat
1988 : Ghosts... of the Civil Dead, de John Hillcoat
Nick Cave and the Bad Seeds
2016 : Skeleton Tree
2013 : Push the Sky Away
2008 : Dig, Lazarus, Dig!!!
2004 : Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus
2003 : Nocturama
2001 : No More Shall We Part
1997 : The Boatman's Call
1996 : Murder Ballads
1994 : Let Love In
1992 : Henry's Dream
1990 : The Good Son
1988 : Tender Prey
1986 : Young Funeral... My Trial
1986 : Kicking Against the Pricks
1985 : The Firstborn Is Dead
1984 : From Her to Eternity
Grinderman
2010 : Grinderman 2
2007 : Grinderman
The Birthday Party
1982 : Junkyard
1981 : Prayer on Fire
1980 : The Birthday Party
The Boys Next Door
1979 : Door, Door
Filmographie :
2016 : One More Time With Feeling, d'Andrew Dominik (Documentaire)
2016 : Les beaux jours d'Aranjuez, de Wim Wenders
2014 : 20 000 jours sur Terre, de Iain Forsyth et Jane Pollard (Documentaire)
2007 : L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, d'Andrew Dominik
1997 : Chasse au rhinocéros à Budapest, de Michael Haussman
1996 : Baby Trouble Hole, de Malga Kubiak
1991 : IDn4, de Malga Kubiak
1991 : Johnny Suede, de Tom DiCillo
1988 : Ghosts... of the Civil Dead, de John Hillcoat
1987 : Les ailes du désir, de Wim Wenders
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