Nicolas Jaar
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Le compositeur et producteur, réputé pour son électro lente et expérimentale, comme pour avoir signé la bande originale du "Dheepan" de Jacques Audiard à tout juste 25 ans, naît le 10 janvier 1990 à New York mais passe une grande partie de son enfance à Santiago au Chili.
Nicolas
Jaar
a
une
culture
internationale.
Ses
parents
ont
tous
deux
une
double
nationalité
:
sont
père
est
chilien
et
palestinien,
l'artiste
Alfredo
Jaar,
sa
mère
est
franco-chilienne.
Aussi
ses
influences
musicales
sont-elles
puisées
des
deux
côtés
de
l'Atlantique,
du
compositeur
avant-gardiste
français
Erik
Satie
à
la
techno
minimale
du
DJ
chilien
Ricardo
Villalobos.
Mais
proviennent
aussi
des
sonorités
africaines,
pour
lesquelles
le
jeune
homme
avoue
avoir
une
certaine
obsession
depuis
toujours,
notamment
pour
l'afro-jazz
de
l'Éthiopien
Mulatu
Astatke.
Véritable
virtuose
de
l'arrangement
sonore,
Nicolas
Jaar
s'essaie
à
ses
premiers
collages
à
14
ans,
à
l'aide
d'un
simple
logiciel
d'enregistrement
et
d'un
clavier.
Trois
ans
plus
tard,
il
entend
le
DJ
et
cofondateur
du
label
Wolf
+
Lamb,
Gadi
Mizrahi,
à
la
radio
et
décide
de
lui
envoyer
une
démo.
Intitulée
"The
Student",
cette
dernière
lui
ouvre
d'emblée
les
portes
du
label
new-yorkais.
À
tout
juste
17
ans,
Nicolas
Jaar
voit
son
premier
EP
publié.
À
18
ans,
il
joue
déjà
dans
des
établissements
aussi
réputés
(dans
le
milieu)
que
l'underground
hôtel
Marcy
de
Brooklyn,
le
Club
Der
Visionaere
de
Berlin
ou
le
Mutek
de
Mexico
City.
Alors
qu'il
est
encore
étudiant,
en
littérature
comparée
à
la
Brown
Université
dans
le
Rhode
Island,
Nicolas
Jaar
monte
également
son
propre
label
en
2008,
Clown
and
Sunset,
par
lequel
il
soutient
de
jeunes
talents
venus
des
quatre
coins
du
monde.
Lui-même
signe
de
nouveaux
morceaux,
tels
que
Angles,
Love
You
Gotta
Loose
Again
et
notamment
le
succès
Mi
Mujer
en
2010.
Si
ces
derniers
montrent
des
influences
house,
hip-hop
ou
encore
latines,
ils
contrastent
fortement
avec
la
musique
nettement
plus
expérimentale
de
"Space
Is
Only
Noise",
son
premier
album
sorti
(enfin)
en
2011.
Reste
que
le
...
Après avoir publié l'année suivante un "Essential Mix" pour BBC Radio 1, Nicolas Jaar fonde par la suite le label Other People avec lequel il produit de nouveaux EP. Il s'occupe également pendant un temps d'un projet parallèle avec le guitariste Dave Harrington, Darkside, qui fait notamment parler de lui en 2013 pour avoir diffusé un remix (psychédélique) du "Random Access Memories" des Daft Punk.
Artiste touche-à-tout, Nicolas Jaar s'exporte au cinéma en 2015 lorsqu'il signe la musique du film "Dheepan" pour Jacques Audiard. La même année, il diffuse en téléchargement libre une bande originale alternative pour l'avant-gardiste "Sayat Nova" (1969) de Sergei Parajanov. "Pomegranates" (d'après le titre anglais de l'oeuvre sovétique, "The Color of Pomegranates") est de loin son travail le plus expérimental, jouant essentiellement sur des bruitages sonores mélodiques.
Après un nouvel EP, "Nymphs", publié également cette année-là, Nicolas Jaar revient avec un second opus en 2016, soit cinq ans après son premier. Si ce n'est peut-être pour les titres The Governor et Three Sides of Nazareth, qui montrent un petit côté post-punk, "Sirens" reste le produit d'une électro minimaliste et expérimentale, composée comme une éloge à la lenteur. Un style dans lequel l'artiste de 26 ans se complaît, au plus grand plaisir de titres aussi réputés que Pitchfork ou The Guardian, qui saluent encore la dernière création du génie de la musique électronique.
Discographie :
2016 : Sirens
2011 : Space is only noise