Nicolas Ker
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Artiste dandy et chanteur illuminé, Nicolas Ker est perçu par certains comme un oiseau rare au génie poétique rarement égalé, par d'autres comme un hurluberlu à la dérive. Né en 1970 à Phnom Penh d'un père français et d'une mère de l'aristocratie cambodgienne, il traîne sa voix de crooner-rockeur dans des groupes aussi pointus que Poni Hoax, Paris et Aladdin. En 2016, Nicolas Ker sort son premier album solo, "Les Faubourgs de l'exil".
L'enfance
de
Nicolas
Ker
n'est
pas
toute
rose.
Marquée
en
1975
par
l'arrivée
des
Khmers
rouges
aux
portes
de
la
capitale
cambodgienne
et
l'extermination
de
toute
sa
famille
maternelle,
il
est
rapatrié
à
cinq
ans
par
l'ambassade
de
France,
aux
bras
de
sa
mère
et
de
sa
soeur.
Et
si
c'est
en
France
qu'il
se
fera
connaître
musicalement,
Nicolas
Ker
met
du
temps
avant
de
s'installer
dans
l'Hexagone.
Passé
en
effet
par
le
Cambodge,
le
Caire,
Istanbul
puis
La
Réunion,
Nicolas
Ker
et
sa
voix
caverneuse
proche
de
celle
de
Ian
Curtis
de
Joy
Division,
se
fait
connaitre
sur
le
tard
dans
la
culture
musicale
underground
française.
Nous
sommes
en
2005
et
le
groupe
Le
Crépuscule,
qui
vient
de
perdre
sa
chanteuse,
se
met
en
quête
d'une
nouvelle
tête
ou
plutôt
d'une
nouvelle
voix.
Nicolas
Ker
rejoint
alors
le
groupe
qui
prend
le
nom
de
Poni
Hoax.
Le
groupe
de
rock
électronique
sort
son
premier
album
éponyme
en
2006.
Chanté
uniquement
en
anglais,
il
se
vend
à
5
000
exemplaires
et
se
voit
même
classé
dans
le
Top
100
de
l'année
par
le
site
prescripteur
Pitchfork.
Trois
ans
plus
tard,
Poni
Hoax
livre
un
deuxième
album,
l'électro-rock-disco
"Images
of
Sigrid".
À
la
fois
chanteur
et
auteur
au
sein
de
la
formation
musicale,
Nicolas
Ker
y
signe
des
titres
sur
la
consommation
culturelle,
l'obligation
du
bonheur
ou
encore
le
tabou
de
l'avortement.
En
2013,
après
quelques
complications
avec
le
label
du
groupe,
Tigersushi,
qui
le
fait
s'absenter
six
ans
des
rayons
des
disquaires,
Poni
Hoax
propose
l'album
"State
of
War".
Plus
sombre
que
les
anciens
opus,
...
Avec son éternelle clope en bouche, ses lunettes opaques et son mal-être visible, Nicolas Ker semble constamment à côté de ses pompes, ailleurs, sur une autre galaxie. Et pourtant, derrière un micro, il est bel et bien là, comme possédé par les rythmes qui l'entourent. La musique l'a sauvé et l'attrape-ker le lui rend bien. En parallèle de Poni Hoax il traine en effet depuis le début des années 2000 son look de rockeur à la voix de crooner au sein de la formation Paris, composée d'Arnaud Roulin, Mike Theis et Maxime Delpierre.
D'abord baptisé Parade puis Dior, le groupe prend finalement le nom de Paris. Leur premier album, "There Is A Strom", mélange de death metal électronique et de poésie décousue, sort dans les bacs en 2015. Il sort également quelques morceaux, uniquement instrumental, avec Aladdin, duo qu'il forme avec Gilr de Versatile.
L'année suivante est chargée pour le touche-à-tout décalé puisqu'il sort à la fois l'album "La Rivière Atlantique" avec Arielle Dombasle, douze ballades en anglais évoquant le romantisme sombre d'un autre duo, PJ Harvey et Nick Cave, et son premier album solo, "Les Faubourgs de l'exil".
Discographie :
Avec Poni Hoax
2017 : Tropical Suite
2013 : A State of War
2008 : Images of Sigrid
2006 : Poni Hoax
Avec Paris
2015 : There Is A Storm
En solo
2016 : Les Faubourgs de l'exil
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