Parov Stelar
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Né Marcus Füreder le 27 novembre 1974, le DJ autrichien devient Parov Stelar au début des années 2000 et se révèle dès lors comme le pionnier de l'électro-swing.
Marcus
Füreder
commence
à
mixer
dans
des
clubs
à
l'aube
des
années
1990.
Sa
musique,
assez
minimale
au
départ,
peine
à
prendre
;
le
DJ
avoue
connaître
dix
premières
années
difficiles.
En
2001,
il
se
lance
en
tant
que
producteur
sous
le
nom
de
Plasma
et
publie
son
premier
album,
"Shadow
Kingdom".
Mais
il
lui
faut
attendre
encore
trois
ans,
et
une
révélation
en
explorant
le
samplesur
un
vieux
vinyle
cassé
de
Billie
Holiday,
pour
trouver
le
son
et
l'identité
qui
feront
sa
renommée.
Rebaptisé
Parov
Stelar,
il
fonde
le
label
Etage
Noir
Recordings
en
2004
et
s'entoure
de
cinq
musiciens
:
Michael
Wittner
à
la
basse
et
à
la
guitare,
Willie
Larsson
Jr.
à
la
batterie,
Jakob
Mayr
au
trombone,
Sebastian
Grimus
au
saxophone
et
Marc
Osterer
à
la
trompette.
Le
groupe
dévoile,
cette
même
année,
un
premier
EP
"Kiss
Kiss"
qui
remixe
donc
la
voix
de
Billie
Holiday
sur
un
beat
à
la
fois
électro-pop
et
jazzy.
Prémices
d'un
genre
nouveau,
ne
tardant
pas
à
être
suivi
par
l'album
"Rough
Cuts"
(2004),
ce
premier
essai
impose
le
DJ
comme
pionnier
de
l'électro-swing.
La
réputation
du
Parov
Stelar
Band
ne
fait
que
grandir
au
fil
(régulier)
de
ses
sorties
dans
les
bacs.
Le
single
"Spygame",
de
leur
deuxième
album
"Seven
and
Storm"
(2005),
se
fait
remarquer
pour
ses
samples
tirés
de
James
Bond.
Leur
troisième
opus,
"Shine"
(2007),
explore
d'autant
plus
le
registre
électro-swing
avec
des
titres
comme
"Love",
"Homesick",
et
surtout
"Charleston
Butterfly",
grâce
à
la
touche
féminine
de
Gabriella
Hänninen,
dont
le
timbre
n'est
pas
sans
rappeler
celui
de
certaines
chanteuses
des
années
folles.
Puis,
vient
"Coco"
en
2009,
un
double-album
plein
de
pépites
telles
"Libella
Swing",
"Catgroove"
et
"The
Mojo
Radio
Gang".
Ce
dernier
titre
fera
son
entrée
dans
les
charts
français
quatre
ans
plus
tard,
après
avoir
investit
le
petit
écran
dans
un
spot
publicitaire.
C'est
effectivement
en
2013
que
The
Parov
Stelar
Band
connaît
son
heure
de
gloire
:
le
groupe
d'électro-swing
conquiert
l'Europe
à
travers
une
tournée
des
festivals
pour
la
promotion
de
son
dernier
opus,
"The
Princess".
...
Porté par une nouvelle muse, Cleo Panther (qui intègre alors définitivement la troupe), et des titres comme "Nobody's Fool", "All night" ou "Booty Swing", ce sixième album est un carton à la fois critique et commercial. Il fait son entrée dans plusieurs classements, notamment européens en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse... Et bien sûr en Autriche, où le DJ devient une fierté nationale, remportant trois précieux Amadeus Austrian Music Awards cette seule année : les prix du Meilleur album pour "The Princess", de la Meilleure performance électro et de la Meilleure performance live.
Fort de sa nouvelle notoriété, Parov Stelar s'invite alors aux côtés de grands noms de la scène internationale. Il présente un remix officiel du "Dark Paradise" de Lana Del Rey, puis du duo Lady Gaga et Tony Bennett sur le titre "I can't give you anything but love". Mais surtout, il redonne vie au mythique Marvin Gaye : son tube de 1977 "Got to give it up" devient "Keep on dancing", un single qui sera diffusé sur un album mi-remix, mi-best of, intitulé "The Art of Sampling" (2013).
Après avoir également expérimenté en effectif réduit - accompagné seulement de ses saxophoniste et trompettiste pour l'album "The Invisible Girl" (2013) - le DJ fait un break bien mérité. The Parov Stelar Band revient en 2015 pour "The Demon Diaries". Un septième opus fidèle au genre qu'il a créé, avec des hommages notamment à Ella Fitzgerald et Duke Ellington ("Don't mean a thing"), Glenn Miller ("Clap your hands") ou encore Joséphine Baker ("Josephine"). Sans compter un nouveau featuring révélateur : le titre "The Sun" avec Graham Candy comptabilise quelque 14 millions de vue sur YouTube. Aussi, si bien d'autres sont apparus entre-temps, Parov Stelar persiste et signe : c'est définitivement lui, le roi de l'électro-swing.
Discographie :
2015 : The Demon Diaires
2013 : The invisible girl (sous le nom The "Parov Stelar Trio")
2012 : The Princess
2009 : Coco
2008 : Daylight
2007 : Shine
2005 : Seven and Storm
2004 : Rough Cuts
2001 : Shadow Kingdom (sous le nom "Plasma")