Philippe Noiret
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- Discographie

Philippe Noiret est né le 1er octobre 1930 à Lille dans une famille de la petite bourgeoisie provinciale. Il grandit à Toulouse auprès d'une mère au foyer et d'un père vendeur en prêt-à-porter et se ressource dans la maison de campagne familiale dans l'Aude, où il s'adonne à l'élevage de chevaux.
Indiscipliné
et
fauteur
de
troubles,
il
se
tisse
une
réputation
de
cancre
dès
son
passage
au
lycée
Janson-de-Sailly
du
16ème
arrondissement
de
Paris
d'où
il
sera
renvoyé.
Ne
pouvant
compter
sur
les
instances
scolaires,
il
se
remet
dans
le
droit
chemin
grâce
à
la
musique
et
plus
particulièrement
la
chorale
de
la
Cigale,
filiale
des
Petits
Chanteurs
à
la
Croix
de
Bois,
avec
laquelle
il
enregistrera
même
un
disque.
Son
avenir
professionnel
se
dessine
lors
de
son
séjour
au
pensionnat.
Ne
se
sentant
pas
à
sa
place
parmi
des
camarades
aux
ascendances
aristocratiques,
l'adolescent
venu
de
la
province
trouve
néanmoins
un
repère
en
la
personne
du
Père
Bouyer,
qui
lui
propose
de
mettre
en
scène
des
pièces
de
théâtre.
Il
y
révèle
des
talents
de
comédien
mais
les
laisse
de
côté
pour
passer
le
baccalauréat.
Après
trois
échecs,
il
rouvre
la
parenthèse
du
théâtre
et
s'inscrit
aux
cours
d'art
dramatique
de
Roger
Blin
à
Paris.
Suivra
une
formation
au
Centre
dramatique
de
l'Ouest,
où
il
fera
la
connaissance
de
l'acteur,
metteur
en
scène
et
réalisateur
Jean-Pierre
Darras.
Nous
sommes
dans
les
années
1950
et
Philippe
Noiret,
malgré
quelques
erreurs
de
parcours,
réalise
son
rêve
et
monte
sur
les
planches
au
sein
de
la
troupe
de
théâtre
du
Théâtre
national
populaire
(TNP).
Il
se
frotte
à
une
quarantaine
de
rôles
et
se
démarque
dans
des
rôles
de
comiques
dans
les
pièces
de
Molière
et
de
Beaumarchais.
La
décennie
suivante
est
marquée
par
sa
collaboration
avec
Jean-Pierre
Darras,
avec
qui
il
forme
un
duo
comique
:
les
deux
trublions
se
déguisent
en
Louis
XIV
et
Jean
Racine
et
passent
en
revue
les
absurdités
de
l'actualité
politique.
Parti
du
TNP
en
1960,
il
abandonne
le
théâtre,
happé
tardivement
par
le
cinéma
et
ses
opportunités.
C'est
Agnès
Varda
qui
lui
fait
confiance
la
première.
Cette
dernière
l'engage
sur
sa
première
réalisation,
La
Pointe
Courte,
après
un
désistement
de
dernière
minute
de
Georges
Wilson,
son
premier
choix.
Peu
habitué
à
se
voir
à
l'écran,
il
complexe
rapidement
n'ayant
pas
le
physique
de
jeune
premier
et
arborant
un
corps
lourd
et
un
nez
proéminent.
La
comédie
lui
fera
prendre
confiance
en
lui,
notamment
le
film
Zazie
dans
le
métro
(1960),
de
Louis
Malle,
dans
lequel
il
campe
un
danseur
travesti
de
cabaret
et
l'oncle
de
Zazie
(Catherine
Demongeot).
Alors
que
la
Nouvelle
Vague
bat
son
plein,
Philippe
Noiret
s'affilie
à
des
réalisateurs
français
de
l'ancienne
génération
à
l'instar
de
Jean
Delannoy
(Les
Sultans)
et
René
Clair
(Tout
l'or
du
monde)
et
débute
timidement
une
carrière
à
l'internationale
sous
la
direction
de
Peter
Ustinov,
William
Klein
et
Vittorio
De
Sica.
Lauréat
du
prix
Louis-Delluc
en
1966
pour
sa
prestation
dans
La
Vie
de
château,
de
Jean-Paul
Rappeneau,
il
s'illustre
ensuite
dans
de
grands
rôles,
notamment
dans
Alexandre
le
bienheureux
(1968),
d'Yves
Robert.
Après
une
apparition
dans
le
film
d'espionnage
L'Etau
(1969),
d'Alfred
Hitchcock,
il
devient
l'un
des
acteurs
français
les
plus
incontournables
de
sa
génération
:
La
Vieille
fille,
La
Grande
bouffe,
Mes
chers
amis,
Cinéma
Paradiso
-
qui
lui
ouvrira
une
longue
et
belle
carrière
en
Italie
-
sont
autant
de
succès
qui
assoient
sa
réputation
d'homme
de
cinéma.
Reconnu
pour
son
éclectisme
et
ses
personnages
de
"Monsieur
Tout-le-Monde",
Philippe
Noiret
fait
une
rencontre
décisive
dans
les
années
1970
:
celle
de
Bertrand
Tavernier,
qu'il
aide
à
monter
son
premier
film,
L'Horloger
de
Saint-Paul.
Il
deviendra
son
acteur
fétiche,
jouant
dans
sept
de
ses
films
(Le
Juge
et
l'Assassin,
La
Vie
et
rien
d'autre,
Coup
de
torchon).
Le
3
avril
1976,
il
obtient
son
première
nomination
au
César
du
meilleur
acteur
pour
son
rôle
de
médecin
vengeant
la
mort
de
sa
femme
et
de
sa
fille
dans
Le
Vieux
Fusil
de
Robert
Enrico.
Il
ne
cesse
ensuite
de
démontrer
son
talent,
tournant
auprès
de
réalisateurs
reconnus,
à
l'instar
de
Claude
Chabrol,
Alain
Corneau
et
Philippe
de
Broca.
En
1984,
il
s'illustre
dans
le
premier
volet
de
la
trilogie
Les
Ripoux,
de
Claude
Zidi,
avec
Thierry
Lhermitte,
qui
connaîtra
un
énorme
succès
en
salles.
Il
reprendra
son
rôle
de
flic
magouilleur
dans
Ripoux
contre
ripoux
(1990)
et
Ripoux
3
(2003).
Entre
temps,
Philippe
Noiret
remporte
le
seul
César
de
sa
carrière
pour
le
drame
de
guerre
La
Vie
et
rien
d'autre
(1989),de
Bertrand
Tavernier.
Ami
de
longue
date
avec
Jean
Rochefort
et
Jean-Pierre
Marielle,
il
forme
avec
eux
un
trio
légendaire
dans
Les
Grands
Ducs
(1996).
Il
retrouve
les
planches
l'année
suivante
et
se
fait
discret
au
cinéma.
Le
23
novembre
2006,
Philippe
Noiret
disparait
des
suites
d'un
cancer
généralisé
à
l'âge
de
76
ans.
Filmographie
:
2007
:
Trois
amis,
de
Michel
Boujenah
2006
:
Voie
d'eau,
de
Matthieu-David
Cournot
2005
:
Edy,
de
Stéphane
Guérin-TIllé
2003
:
Ripoux
3,
de
Claude
Zidi
2003
:
Le
Chien,
le
Général
et
les
Oiseaux,
de
Francis
Nielsen
et
Jean-Luc
Léon
(Film
d'animation)
2003
:
Père
et
Fils,
de
Michel
Boujenah
2003
:
Les
Côtelettes,
de
Bertrand
Blier
2001
:
Un
honnête
commerçant,
de
Philippe
Blasband
1999
:
Le
Pique-nique,
de
Lulu
Kreutz
de
Didier
Martiny
1997
:
Soleil,
de
Roger
Hanin
1997
:
La
Vie
silencieuse
de
Marianna
Ucria,
de
Roberto
Faenza
1997
:
Les
Palmes
de
monsieur
Schutz,
de
Claude
Pinoteau
1997
:
Le
Bossu,
de
Philippe
de
Broca
1996
:
Les
Grands
Ducs,
de
Patrice
Leconte
1996
:
Le
Veilleur
de
nuit,
de
Philippe
de
Broca
(Téléfilm)
1996
:
Fantôme
avec
chauffeur,
de
Gérard
Oury
1996
:
Coeur
de
dragon,
de
Rob
Cohen
(Film
d'animation)
1995
:
Les
Milles
(le
train
de
la
liberté),
de
Sebastien
Grall
1995
:
Facciamo
paradisio,
de
Mario
Monicelli
1994
:
Une
trop
bruyante
solitude,
de
Véra
Cais
1994
:
Veillées
d'armes,
de
Marcel
Ophuls
1994
:
Le
Facteur,
de
Massimo
Troisi
et
Michael
Radford
1994
:
La
Fille
de
d'Artagnan,
de
Bertrand
Tavernier
1994
:
Grosse
Fatigue,
de
Michel
Blanc
1992
:
Max
et
Jérémie,
de
Claire
Devers
1992
:
Tango,
de
Patrice
Leconte
1992
:
Soupe
de
poisson,
de
Fiorella
Infascelli
1991
:
J'embrasse
pas,
d'André
Téchiné
1991
:
Nous
deux,
d'Henri
Graziani
1991
:
Rossini,
Rossini,
de
Mario
Monicelli
1990
:
Faux
et
usage
de
faux,
de
Laurent
Heynemann
1990
:
Uranus,
de
Claude
Berri
1989
:
Cinema
Paradiso,
de
Giuseppe
Tornatore
...
1989 : Le Retour des mousquetaires, de Richard Lester
1989 : Oublier Palerme, de Francesco Rosi
1989 : Ripoux contre ripoux, de Claude Zidi
1989 : Chouans !, de Philippe de Broca
1988 : Toscanini, de Franco Zeffirelli
1988 : La Femme de mes amours, de Gianfranco Mingozzi
1987 : La Famille, d'Ettore Scola
1987 : Masques, de Claude Chabrol
1987 : Noyade interdite, de Pierre Granier-Deferre
1987 : Les Lunettes d'or, de Giuliano Montaldo
1986 : La Femme secrète, de Sebastien Grall
1986 : Pourvu que ce soit une fille, de Mario Monicelli
1986 : Twist again à Moscou, de Jean-Marie Poiré
1983 : Mes chers amis 2, de Mario Monicelli
1985 : Autour de minuit, de Bertrand Tavernier
1985 : L'Été prochain, de Nadine Trintignant
1985 : Les Rois du gag, de Claude Zidi
1985 : Le Quatrième Pouvoir, de Serge Leroy
1984 : Fort Saganne, d'Alain Corneau
1984 : Souvenirs, Souvenirs, d'Ariel Zeitoun
1984 : Les Ripoux, de Claude Zidi
1984 : Aurora, de Maurizio Ponzi
1983 : Le Grand Carnaval, d'Alexandre Arcady
1983 : L'Ami de Vincent, de Pierre Granier-Deferre
1983 : L'Africain, de Philippe de Broca
1982 : L'Étoile du Nord, de Pierre Granier-Deferre
1981 : Il faut tuer Birgit Haas, de Laurent Heynemann
1981 : Trois frères, de Francesco Rosi
1981 : Coup de torchon, de Bertrand Tavernier
1980 : Une semaine de vacances, de Bertrand Tavernier
1980 : Pile ou face, de Robert Enrico
1980 : On a volé la cuisse de Jupiter, de Philippe de Broca
1979 : Rue du Pied de Grue, de Jean-Jacques Grand-Jouan
1978 : La Grande Cuisine, de Ted Kotcheff
1978 : Tendre Poulet, de Philippe de Broca
1978 : Le Témoin ; de Jean-Pierre Mocky
1978 : Deux bonnes pâtes, de Sergio Citti
1977 : La Barricade du point du jour, de René Richon
1977 : Un taxi mauve, d'Yves Boisset
1976 : Une femme à sa fenêtre, de Pierre Granier-Deferre
1976 : Le Juge et l'Assassin, de Bertrand Tavernier
1976 : Le Désert des Tartares, de Valerio Zurlini et Christian de Chalonge
1976 : Monsieur Albert, de Jacques Renard
1976 : Il comune senso del pudore, d'Alberto Sordi
1975 : Que la fête commence, de Bertrand Tavernier
1975 : Le Vieux Fusil, de Robert Enrico
1975 : Mes chers amis, de Mario Monicelli
1974 : Le Jeu avec le feu, d'Alain Robbe-Grillet
1974 : Les Gaspards, de Pierre Tchernia
1974 : L'Horloger de Saint-Paul , de Bertrand Tavernier
1974 : Le Secret, de Robert Enrico
1973 : Poil de carotte, d'Henri Graziani
1973 : La Grande Bouffe, de Marco Ferreri
1973 : Le Serpent, d'Henri Verneuil
1973 : Touche pas à la femme blanche, de Marco Ferreri
1973 : Un nuage entre les dents, de Marco Pico
1972 : La Mandarine, d'Édouard Molinaro
1972 : La Vieille fille, de Jean-Pierre Blanc
1972 : L'Attentat, d'Yves Boisset
1971 : Le Temps d'aimer, de Christopher Miles
1971 : Les Aveux les plus doux, d'Édouard Molinaro
1971 : La Guerre de Murphy, de Peter Yates
1971 : Le Trèfle à cinq feuilles, d'Edmond Freess
1971 : L'Italie est une république en liberté provisoire, de Manlio Scarpelli
1970 : Les Caprices de Marie, de Philippe de Broca
1969 : Assassinats en tous genres, de Basil Dearden
1969 : L'Étau, d'Alfred Hitchcock
1969 : Clérambard, d'Yves Robert
1969 : Justine, de George Cukor
1969 : Mister Freedom, de William Klein
1968 : Alexandre le bienheureux, d'Yves Robert
1967 : La Nuit des généraux, d'Anatole Litvak
1967 : Sept fois femme, de Vittorio De Sica
1967 : L'Une et l'Autre, de René Allio
1967 : Adolphe ou l'Âge tendre, de Bernard Toublanc
1966 : Anatole, de Jean Valère (Téléfilm)
1966 : La Fin de la nuit, d'Albert Riera (Téléfilm)
1966 : La Vie de château, de Jean-Paul Rappeneau
1966 : Tendre Voyou, de Jean Becker
1966 : Les Sultans, de Jean Delannoy
1966 : Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?, de William Klein
1966 : Le Voyage du père, de Denys de La Patellière
1965 : Les Copains, d'Yves Robert
1965 : Lady L, de Peter Ustinov
1964 : Cyrano et d'Artagnan, d'Abel Gance
1964 : Château en Suède, d'André Barsacq (Téléfilm)
1963 : La Porteuse de pain, de Maurice Cloche
1963 : Clémentine chérie, de Pierre Chevalier
1963 : Monsieur, de Jean-Paul Le Chanois
1963 : Mort, où est ta victoire ?, d'Hervé Bromberger
1963 : Frenesia dell'estate, de Luigi Zampa
1963 : L'inspecteur Leclerc enquête (Série TV)
1962 : Thérèse Desqueyroux, de Georges Franju
1962 : Comme un poisson dans l'eau, d'André Michel
1962 : Le mal court, d'Alain Boudet (Téléfilm)
1962 : Ballade pour un voyou, de Jean-Claude Bonnardot
1962 : Les Faux Jetons, de Lucio Fulci
1961 : Le Capitaine Fracasse, de Pierre Gaspard-Huit
1961 : Le Rendez-vous, de Jean Delannoy
1961 : Tout l'or du monde, de René Clair
1961 : Flore et Blancheflore, de Jean Prat (Téléfilm)
1960 : Cyrano de Bergerac, de Claude Barma (Téléfilm)
1960 : Zazie dans le métro, de Louis Malle
1960 : Ravissante, de Robert Lamoureux
1960 : Cyrano de Bergerac, de Claude Barma (Téléfilm)
1960 : De fil en aiguille, de Roger Iglésis (Téléfilm)
1959 : Clarisse Fénigan, de Jean Prat (Téléfilm)
1959 : Macbeth, de Claude Barma (Téléfilm)
1956 : La Pointe Courte, d'Agnès Varda
1955 : Le Réveillon, de Marcel Bluwal (Téléfilm)
1952 : Agence matrimoniale, de Jean-Paul Le Chanois
1950 : Olivia, de Jacqueline Audry
1949 : Gigi, de Jacqueline Audry
Récompenses :
1991 : British Academy Film Award du meilleur acteur pour Cinema Paradiso
1990 : London Film Critics Circle de l'acteur de l'année pour Cinema Paradiso
1990 : Prix David di Donatello du meilleur acteur étranger pour La Vie et rien d'autre
1990 : César du meilleur acteur pour La Vie et rien d'autre
1989 : Prix du cinéma européen du meilleur acteur pour Cinema Paradiso et La Vie et rien d'autre
1976 : Prix David di Donatello du meilleur acteur étranger pour Le Vieux fusil
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