Réalisateur avant d'être musicien, ses premières compositions étaient destinées à ses premiers films, afin de ne pas payer de droits sur d'autres musiques. Il définit toujours son travail musical comme un plaisir, avant d'être un métier.
En 1999, il sort "Flat Beat", un morceau défini en 2014 en ses propres termes à la journaliste Constance Bloch de Konbini comme : "juste une espèce de rythme avec un brbrbr qui se répète (...) Quand tu le réécoutes aujourd'hui, tu te dis que c'est impossible que ce truc se soit vendu à trois millions de copies, ça n'a aucun sens." Il confie également qu'il s'est toujours senti imposteur dans le monde de la musique. Il utiliserait le logiciel Ableton Live de manière très aléatoire, sans grande science.
Cinéaste avant tout, il signe le clip de son propre titre, où il intègre sa petite mascotte, Flat Eric, une marionnette jaune et blanche, qui deviendra également la mascotte de la marque Levi's. Son album "Analog Worms Attack" sort dans la foulée.
Malgré ce sentiment d'imposture, Mr. Oizo domine les charts, notamment en Angleterre (en résulte une nomination aux Brit Awards). Il remporte en France la Victoire de la musique du clip de l'année en 2000.
Quatre ans plus tard, "Stunt" son EP voit le jour et juste un an plus tard, "Moustache (Half a Scissor") son deuxième album est dans les bacs. Depuis les années 2000, le musicien se concentre surtout sur sa carrière cinématographique mais signe ses propres bandes originales, notamment sur "Wrong" (2011).
Mr. Oizo remixe également beaucoup de titres de ses collègues et amis musiciens, notamment le tandem d'Air (2002), Calvin Harris (2007), Chromeo (2013) et MSTRKRFT (2016).
Discographie :
2014 : The Church
2011 : Stade 2
2011 : Wrong: Original Soundtrack
2010 : Rubber : Original Soundtrack
2007 : Steak : Music from the Motion Picture
2008 : Lambs Anger
2005 : Moustache (Half a Scissor)
1999 : Analog Worms Attack
© DR, Diaphana Distribution
Jean Dujardin dans "Le Daim" (2019) de Quentin Dupieux
L'acteur oscarisé a pris la lumière en jouant dans la série comique "Un gars, une fille" et n'a, depuis, jamais perdu sa faculté à faire aisément rire. Jean Dujardin aime incontestablement s'immiscer dans la peau de personnages déjantés comme dans "Brice de Nice", "OSS 117" ou "99 Francs". Avec le réalisateur Quentin Dupieux, la rigolade est finie. Extrêmement sérieux dans son délire, Georges développe une inquiétante obsession pour son blouson en daim, tout récemment acquis. Le vêtement est même doté d'une voix ! Pour le quadragénaire, il devient inconcevable que d'autres portent un blouson similaire au sien. Il les substitue à ses propriétaires et, pour assouvir son fantasme, le meurtre n'est pas qu'une option. Un véritable psychopathe !
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