Richard Gere
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Né le 31 août 1949 à Philadelphie, Richard Gere est un acteur américain emblématique des années 1990 et 2000 qui a su séduire un large public, tant par son sex-appeal incontesté que par son charisme à l'écran. Il fait chavirer les coeurs en 1990 dans le conte de fée moderne Pretty Woman, faisant instantanément de cette love story un classique du genre.
Second
d'une
fratrie
de
cinq
enfants,
Richard
Gere
grandit
dans
une
famille
d'éleveurs
laitiers
au
coeur
d'une
ferme
pastoral
dans
l'Etat
de
New
York.
Se
rêvant
d'abord
trompettiste,
lui
qui
pratique
bon
nombre
d'instruments
à
la
North
Syracuse
Central
High
School
et
écrit
pour
des
productions
scolaires,
c'est
finalement
vers
un
tout
autre
art
qu'il
se
dirige
:
le
6ème
art,
les
arts
de
la
scène,
et
plus
précisément
le
théâtre.
Egalement
sportif
accompli,
il
obtient
une
bourse
de
gymnastique
à
la
sortie
de
ses
études
à
l'Université
du
Massachussetts,
en
1967.
Après
deux
années
à
étudier
la
philosophie
et
l'art
dramatique,
il
coupe
court
à
ses
études
pour
se
lancer
à
corps
perdu
dans
une
carrière
d'acteur.
Il
apparait
alors
dans
des
productions
mineures
sur
la
Côte
Est
comme
sur
la
Côte
Ouest
des
Etats-Unis
pendant
les
deux
années
qui
suivent,
mais
n'y
trouvant
pas
son
compte,
reprend
la
voix
de
la
musique
et
devient
trompettiste
professionnel.
Installé
dans
le
Vermont
avec
d'autres
musiciens,
il
trouve
rapidement
les
instrumentistes
plus
capricieux
que
les
acteurs
et
part
retenter
sa
chance
dans
le
cinéma
en
s'installent
à
New
York.
Après
un
passage
sur
la
scène
new-yorkaise
et
sur
les
planches
londoniennes,
l'apprenti
acteur
obtient
son
premier
rôle
de
taille
à
Broadway
:
le
tombeur
Danny
Zuko
dans
la
comédie
musicale
Grease
jouée
en
1973,
soit
cinq
ans
avant
la
sortie
du
film
avec
le
gominé
John
Travolta
dans
son
pantalon
de
cuir
moulant.
Toujours
sur
les
planches,
il
rejoint
les
pièces
"Le
Songe
d'une
nuit
d'été",
présentée
au
Lincoln
Center,
ou
encore
"La
Mégère
apprivoisée".
Du
théâtre
au
cinéma
il
ne
faut
qu'un
pas,
que
Richard
Gere
franchit
aisément
en
1975
dans
le
mélodrame
policier
"Report
to
the
Commissioner",
où
il
se
glisse
dans
la
peau
d'un
proxénète.
L'année
suivante,
il
est
un
soldat
psychopathe
de
la
Seconde
Guerre
mondiale
dans
"Baby
Blue
Marine",
mais
c'est
son
rôle
de
gigolo
professionnel
dans
"American
Gigolo",
en
1980,
qui
le
propulse
à
Hollywood.
L'année
suivante,
en
campant
un
play-boy
rebelle
dans
"Officier
et
gentleman",
il
est
loin
de
savoir
qu'il
deviendra,
quelques
années
plus
tard,
l'un
des
acteurs
américains
les
plus
adulés
par
la
gente
féminine.
Son
rôle
de
jeune
premier,
crinière
floue
et
costume
d'officier,
lui
vaut
une
nomination
aux
Golden
Globes.
Il
enchaîne
avec
des
films
plus
risqués,
qui
n'explosent
pas
les
compteurs
au
box-office
:
"À
bout
de
souffle,
made
in
USA"
(1983),
où
il
campe
le
Jean-Paul
Belmondo
américain
face
à
Valérie
Kaprisky,
le
film
musical
"Cotton
Club"
(1983)
de
Francis
Ford
Coppola,
où
il
use
de
ses
talents
de
trompettiste
à
l'heure
de
la
prohibition
ou
encore
"Les
Coulisses
du
pouvoir"
(1986)
de
Sydney
Lumet
où
il
est
un
coach
brillant
et
sans
scrupules
d'hommes
politiciens.
Sa
carrière
retrouve
les
sommets
du
box-office
avec
la
comédie
romantique
culte
"Pretty
Woman",
sortie
en
1990,
où
il
donne
la
réplique
à
une
Julia
Roberts
inoubliable.
Pianiste
chevronné
et
compositeur
à
ses
heures
perdues,
il
compose
et
interprète
le
solo
de
piano
du
film.
Lui
qui
n'était
pas
le
premier
choix
de
la
production
pour
camper
le
riche
homme
d'affaires
Edward
Lewis
-
Christopher
Reeve,
Denzel
Washington
et
Daniel
Day-Lewis
ont
refusé
le
rôle
-
ne
regrettera
pas
d'avoir
accepté
puisque
ce
film,
au-delà
de
starifier
Julia
Roberts,
lui
conféra
une
aura
internationale
et
lui
vaudra
une
nomination
aux
Golden
Globes.
Devenue
une
icône
grâce
au
réalisateur
Garry
Marshall,
il
se
marie
avec
le
mannequin
Cindy
Crawford
et
enchaîne
les
films
hollywoodiens
aux
côtés
de
partenaires
féminines
du
panthéon
américain
:
Kim
Basinger
dans
"Sang
chaud
pour
meurtre
de
sang
froid"
(1992),
Jodie
Foster
dans
"Sommersby"
(1993),
Sharon
Stone
dans
"Intersection"
(1994)
avant
de
retrouver
Julia
Robert
dans
"Just
married
(ou
presque)"
en
1999.
Nommé
pour
la
troisième
fois
aux
Golden
Globes
pour
son
rôle
d'avocat
véreux
et
médiatique
tentant
d'obtenir
la
relaxe
de
ses
clientes
dans
la
comédie
musicale
"Chicago"
(2002)
de
Rob
Marshall,
il
donne
par
la
suite
la
réplique
à
Jennifer
Lopez
dans
"Shall
We
Dance
?"
(2002),
où
il
montre
ses
talents
de
danseur
après
s'être
entraîné
jusqu'à
huit
heures
par
jour
pendant
la
préparation
du
film.
Il
participe
ensuite
au
biopic
décalé
de
Bob
Dylan
"I'm
Not
There"
(2007)
de
Todd
Haynes,
puis
campe
un
magnat
de
l'édition
dans
"Amelia"
(2009)
avec
Hilary
Swank
en
pionnière
...
Lui qui jouait par le passé les sex-symbols est depuis quelques années plutôt engagé sur des films d'action nerveux, où son charisme d'homme mûr donne du crédit : officier à la veille de la retraite dans "L'Elite de Brooklyn" (2010), agent retraité de la CIA dans "Secret Identity" (2012) ou encore puissant magnat de la finance new-yorkaise dans "Arbitrage" (2012).
À soixante ans passés, l'American lover prend encore des risques sur le grand écran, comme en témoigne sa prestation d'homme au fond du gouffre contraint de rejoindre un refuge pour SDF dans "Times Out of Mind" (2014). L'année suivante, il est Franny, un riche célibataire de 60 ans - jusque-là rien de nouveau à l'horizon - sauf qu'il remet sa vie en question avec le sentiment que le temps s'est écoulé sans qu'il n'est vraiment accompli grand-chose. Une chose est sûre, c'est qu'on ne peut pas en dire autant de Richard Gere, qui sera toujours et encore à l'affiche en 2017 ("The Dinner") et en 2018 ("The Three Christs of Ypsilanti").
Entre deux tournages, Richard Gere poursuit son engagement envers le peuple tibétain, débuté à la fin des années 1970 suite à un voyage en Asie et une conversion au boudhisme. En 1987, il fonde The Tibet House, une organisation visant à la sauvegarde et la restauration de l'héritage culturel et spirituel des tibétains. Suivra la Gere Foundation, une association d'aide au Tibet. En 1993, il se voit refuser la présentation de la cérémonie des Oscars à cause de son soutien envers la cause tibétaine.
Filmographie :
2018 : The Three Christs of Ypsilanti, de Jon Avnet
2017 : The Dinner, d'Oren Moverman
2016 : Norman : The Moderate Rise and Tragic Fall of a new York Fixer, de Joseph Cedar
2015 : The Benefactor, d'Andrew Renzi
2015 : Indian Palace : Suite royale, de John Madden
2014 : Times Out of Mind, d'Oren Moverman
2014 : Henry & Me, de Barrett Esposito (Film d'animation)
2014 : Cosmos : A Spacetime Odyssey (Série TV)
2013 : My Movie Project (Collectif)
2012 : Arbitrage, de Nicholas Jarecki
2011 : Secret Identity, de Mihel Brandt
2009 : Amelia, de Mira Nair
2009 : Hatchi, de Lasse Hallström
2009 : L'élite de Brooklyn, d'Antoine Fuqua
2008 : Nos nuits à Rodanthe, de George C. Wolfe
2007 : I'm Not There., de Todd Haynes
2007 : The Hunting Party, de Richard Shepard
2007 : The Flock, de Wai-Keung Lau
2006 : Faussaire, de Lasse Hallström
2005 : Les mots retrouvés, de Scott McGehee et David Siegel
2004 : Shall we Dance ? La nouvelle vie de Monsieur Clark, de Peter Chelsom
2003 : Freedom: A History of Us (Série TV)
2002 : Chicago, de Rob Marshall
2002 : Infidèle, d'Adrian Lyne
2002 : La prophétie des ombres, de Mark Pellington
2000 : Docteur T & les femmes, de Robert Altman
2000 : Un automne à New York, de Joan Chen
1999 : Just married (ou presque), de Garry Marshall
1997 : Le chacal, de Michael Caton-Jones
1997 : Red Corner, de Jon Avnet
1996 : Peur primale, de Gregory Hoblit
1995 : Lancelot, de Jerry Zucker
1994 : Intersection, de Mark Rydell
1993 : Mr. Jones, de Mike Figgis
1993 : Les soldats de l'espérance, de Roger Spottiswoode (Téléfilm)
1993 : Sommersby, de Jon Amiel
1992 : Sang chaud pour meurtre de sang-froid, de Phil Joanou
1991 : Rhapsodie en août, d'Akira Kurosawa
1990 : Pretty Woman, de Garry Marshall
1990 : Affaires privées, de Mike Figgis
1988 : Rien à perdre, de Gary Sinise
1986 : Sans pitié, de Richard Pearce
1986 : Les coulisses du pouvoir, de Sidney Lumet
1985 : Le roi David, de Bruce Beresford
1984 : Cotton Club, de Francis Ford Copppola
1983 : Le consul honoraire, de John Mackenzie
1983 : A Bout de Souffle Made in USA, de Jom McBride
1982 : Officier et genteman, de Taylor Hackford
1980 : American Gigolo, de Paul Schrader
1979 : Yanks, de John Schlesinger
1978 : Les chaînes du sang, de Robert Mulligan
1978 : Les moissons du ciel, de Terrence Malick
1977 : A la recherche de Mr. Goodbar, de Richard Brooks
1976 : Kojac (Série TV)
1976 : Baby Blue Marine, de John D. Hancock
1975 : Strike Force, de Barry Shear (Téléfilm)
1975 : Rapport confidentiel, de Milton Katselas
1973 : Chelsea D.H.O., de John Trent (Téléfilm)
Récompenses :
2010 : Prix Marc Aurèle d'honneur au Festival international du film de Rome
2007 : Prix Robert Altman aux Independent Spirit Awards
2003 : Screen Actors Guild Award de la meilleure distribution pour Chicago
2003 : Critic's Choice Movie Award de la meilleure distribution pour Chicago
2003 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical pour Chicago
1978 : David di Donatello du meilleur acteur étranger pour Les Moissons du ciel
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