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Richard Gere
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Second d'une fratrie de cinq enfants, Richard Gere grandit dans une famille d'éleveurs laitiers au coeur d'une ferme pastoral dans l'Etat de New York. Se rêvant d'abord trompettiste, lui qui pratique bon nombre d'instruments à la North Syracuse Central High School et écrit pour des productions scolaires, c'est finalement vers un tout autre art qu'il se dirige : le 6ème art, les arts de la scène, et plus précisément le théâtre.
Egalement sportif accompli, il obtient une bourse de gymnastique à la sortie de ses études à l'Université du Massachussetts, en 1967. Après deux années à étudier la philosophie et l'art dramatique, il coupe court à ses études pour se lancer à corps perdu dans une carrière d'acteur. Il apparait alors dans des productions mineures sur la Côte Est comme sur la Côte Ouest des Etats-Unis pendant les deux années qui suivent, mais n'y trouvant pas son compte, reprend la voix de la musique et devient trompettiste professionnel. Installé dans le Vermont avec d'autres musiciens, il trouve rapidement les instrumentistes plus capricieux que les acteurs et part retenter sa chance dans le cinéma en s'installent à New York.
Après un passage sur la scène new-yorkaise et sur les planches londoniennes, l'apprenti acteur obtient son premier rôle de taille à Broadway : le tombeur Danny Zuko dans la comédie musicale Grease jouée en 1973, soit cinq ans avant la sortie du film avec le gominé John Travolta dans son pantalon de cuir moulant. Toujours sur les planches, il rejoint les pièces "Le Songe d'une nuit d'été", présentée au Lincoln Center, ou encore "La Mégère apprivoisée".
Du théâtre au cinéma il ne faut qu'un pas, que Richard Gere franchit aisément en 1975 dans le mélodrame policier "Report to the Commissioner", où il se glisse dans la peau d'un proxénète. L'année suivante, il est un soldat psychopathe de la Seconde Guerre mondiale dans "Baby Blue Marine", mais c'est son rôle de gigolo professionnel dans "American Gigolo", en 1980, qui le propulse à Hollywood.
L'année suivante, en campant un play-boy rebelle dans "Officier et gentleman", il est loin de savoir qu'il deviendra, quelques années plus tard, l'un des acteurs américains les plus adulés par la gente féminine. Son rôle de jeune premier, crinière floue et costume d'officier, lui vaut une nomination aux Golden Globes. Il enchaîne avec des films plus risqués, qui n'explosent pas les compteurs au box-office : "À bout de souffle, made in USA" (1983), où il campe le Jean-Paul Belmondo américain face à Valérie Kaprisky, le film musical "Cotton Club" (1983) de Francis Ford Coppola, où il use de ses talents de trompettiste à l'heure de la prohibition ou encore "Les Coulisses du pouvoir" (1986) de Sydney Lumet où il est un coach brillant et sans scrupules d'hommes politiciens.
Sa carrière retrouve les sommets du box-office avec la comédie romantique culte "Pretty Woman", sortie en 1990, où il donne la réplique à une Julia Roberts inoubliable. Pianiste chevronné et compositeur à ses heures perdues, il compose et interprète le solo de piano du film. Lui qui n'était pas le premier choix de la production pour camper le riche homme d'affaires Edward Lewis - Christopher Reeve, Denzel Washington et Daniel Day-Lewis ont refusé le rôle - ne regrettera pas d'avoir accepté puisque ce film, au-delà de starifier Julia Roberts, lui conféra une aura internationale et lui vaudra une nomination aux Golden Globes.
Devenue une icône grâce au réalisateur Garry Marshall, il se marie avec le mannequin Cindy Crawford et enchaîne les films hollywoodiens aux côtés de partenaires féminines du panthéon américain : Kim Basinger dans "Sang chaud pour meurtre de sang froid" (1992), Jodie Foster dans "Sommersby" (1993), Sharon Stone dans "Intersection" (1994) avant de retrouver Julia Robert dans "Just married (ou presque)" en 1999.
Nommé pour la troisième fois aux Golden Globes pour son rôle d'avocat véreux et médiatique tentant d'obtenir la relaxe de ses clientes dans la comédie musicale "Chicago" (2002) de Rob Marshall, il donne par la suite la réplique à Jennifer Lopez dans "Shall We Dance ?" (2002), où il montre ses talents de danseur après s'être entraîné jusqu'à huit heures par jour pendant la préparation du film. Il participe ensuite au biopic décalé de Bob Dylan "I'm Not There" (2007) de Todd Haynes, puis campe un magnat de l'édition dans "Amelia" (2009) avec Hilary Swank en pionnière de l'aviation.
Lui qui jouait par le passé les sex-symbols est depuis quelques années plutôt engagé sur des films d'action nerveux, où son charisme d'homme mûr donne du crédit : officier à la veille de la retraite dans "L'Elite de Brooklyn" (2010), agent retraité de la CIA dans "Secret Identity" (2012) ou encore puissant magnat de la finance new-yorkaise dans "Arbitrage" (2012).
À soixante ans passés, l'American lover prend encore des risques sur le grand écran, comme en témoigne sa prestation d'homme au fond du gouffre contraint de rejoindre un refuge pour SDF dans "Times Out of Mind" (2014). L'année suivante, il est Franny, un riche célibataire de 60 ans - jusque-là rien de nouveau à l'horizon - sauf qu'il remet sa vie en question avec le sentiment que le temps s'est écoulé sans qu'il n'est vraiment accompli grand-chose. Une chose est sûre, c'est qu'on ne peut pas en dire autant de Richard Gere, qui sera toujours et encore à l'affiche en 2017 ("The Dinner") et en 2018 ("The Three Christs of Ypsilanti").
Entre deux tournages, Richard Gere poursuit son engagement envers le peuple tibétain, débuté à la fin des années 1970 suite à un voyage en Asie et une conversion au boudhisme. En 1987, il fonde The Tibet House, une organisation visant à la sauvegarde et la restauration de l'héritage culturel et spirituel des tibétains. Suivra la Gere Foundation, une association d'aide au Tibet. En 1993, il se voit refuser la présentation de la cérémonie des Oscars à cause de son soutien envers la cause tibétaine.
Filmographie :
2018 : The Three Christs of Ypsilanti, de Jon Avnet
2017 : The Dinner, d'Oren Moverman
2016 : Norman : The Moderate Rise and Tragic Fall of a new York Fixer, de Joseph Cedar
2015 : The Benefactor, d'Andrew Renzi
2015 : Indian Palace : Suite royale, de John Madden
2014 : Times Out of Mind, d'Oren Moverman
2014 : Henry & Me, de Barrett Esposito (Film d'animation)
2014 : Cosmos : A Spacetime Odyssey (Série TV)
2013 : My Movie Project (Collectif)
2012 : Arbitrage, de Nicholas Jarecki
2011 : Secret Identity, de Mihel Brandt
2009 : Amelia, de Mira Nair
2009 : Hatchi, de Lasse Hallström
2009 : L'élite de Brooklyn, d'Antoine Fuqua
2008 : Nos nuits à Rodanthe, de George C. Wolfe
2007 : I'm Not There., de Todd Haynes
2007 : The Hunting Party, de Richard Shepard
2007 : The Flock, de Wai-Keung Lau
2006 : Faussaire, de Lasse Hallström
2005 : Les mots retrouvés, de Scott McGehee et David Siegel
2004 : Shall we Dance ? La nouvelle vie de Monsieur Clark, de Peter Chelsom
2003 : Freedom: A History of Us (Série TV)
2002 : Chicago, de Rob Marshall
2002 : Infidèle, d'Adrian Lyne
2002 : La prophétie des ombres, de Mark Pellington
2000 : Docteur T & les femmes, de Robert Altman
2000 : Un automne à New York, de Joan Chen
1999 : Just married (ou presque), de Garry Marshall
1997 : Le chacal, de Michael Caton-Jones
1997 : Red Corner, de Jon Avnet
1996 : Peur primale, de Gregory Hoblit
1995 : Lancelot, de Jerry Zucker
1994 : Intersection, de Mark Rydell
1993 : Mr. Jones, de Mike Figgis
1993 : Les soldats de l'espérance, de Roger Spottiswoode (Téléfilm)
1993 : Sommersby, de Jon Amiel
1992 : Sang chaud pour meurtre de sang-froid, de Phil Joanou
1991 : Rhapsodie en août, d'Akira Kurosawa
1990 : Pretty Woman, de Garry Marshall
1990 : Affaires privées, de Mike Figgis
1988 : Rien à perdre, de Gary Sinise
1986 : Sans pitié, de Richard Pearce
1986 : Les coulisses du pouvoir, de Sidney Lumet
1985 : Le roi David, de Bruce Beresford
1984 : Cotton Club, de Francis Ford Copppola
1983 : Le consul honoraire, de John Mackenzie
1983 : A Bout de Souffle Made in USA, de Jom McBride
1982 : Officier et genteman, de Taylor Hackford
1980 : American Gigolo, de Paul Schrader
1979 : Yanks, de John Schlesinger
1978 : Les chaînes du sang, de Robert Mulligan
1978 : Les moissons du ciel, de Terrence Malick
1977 : A la recherche de Mr. Goodbar, de Richard Brooks
1976 : Kojac (Série TV)
1976 : Baby Blue Marine, de John D. Hancock
1975 : Strike Force, de Barry Shear (Téléfilm)
1975 : Rapport confidentiel, de Milton Katselas
1973 : Chelsea D.H.O., de John Trent (Téléfilm)
Récompenses :
2010 : Prix Marc Aurèle d'honneur au Festival international du film de Rome
2007 : Prix Robert Altman aux Independent Spirit Awards
2003 : Screen Actors Guild Award de la meilleure distribution pour Chicago
2003 : Critic's Choice Movie Award de la meilleure distribution pour Chicago
2003 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical pour Chicago
1978 : David di Donatello du meilleur acteur étranger pour Les Moissons du ciel
© Abaca, West Ian/PA Photos
Richard Gere et le mythe de la gerbille
C'est l'acteur de "Pretty Woman" qui décroche la palme de la rumeur la plus farfelue ! En effet, la légende urbaine veut que Richard Gere ait été hospitalisé il y a des années en urgence à Los Angeles, après qu'il ait eu un rapport sexuel avec une gerbille. Le comédien serait donc arrivé à l'hôpital accompagné de sa compagne de l'époque, Cindy Crawford, ainsi que du petit rongeur, resté coincé là où vous imaginez. Si l'acteur a évidemment nié en bloc ces élucubrations, la folle rumeur a tout de même plongé dans le doute Robbie Williams qui chantait en 2002, "Est-ce que l'histoire de la gerbille de Richard Gere est vraie ?" dans sa chanson I Tried Love.
Richard Gere assiste à la projection du film "Time Out Of Mind" au Curzon Cinema à Londres, le 2 mars 2016.
7/7