Robert Zemeckis
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- Discographie

Figure emblématique du cinéma de divertissement et disciple de Steven Spielberg, maître en la matière, Robert Zemeckis explore depuis plus de trente ans l'Amérique au travers de films de genre qu'on ne présente plus. L'Oscarisé "Forrest Gump", la trilogie inter-temporelle "Retour vers le futur" et l'hommage animé "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?" sont autant de films qui ont fait de lui un artisan qui compte à Hollywood, s'intéressant chaque fois aux procédés technologiques du cinéma de demai
Poulain
du
roi
du
divertissement
Comme
Joe
Dante
("Gremlins",
"L'Aventure
intérieure")
et
Ron
Howard
("Willow",
"Apollo
13"),
le
natif
de
Chicago
a
été
pris,
dans
les
années
1980,
sous
l'aile
d'un
certain
Steven
Spielberg,
roi
du
divertissement
qui
a
cru
en
eux
le
premier
et
a
permis
leur
éclosion
à
Hollywood.
Robert
Zemeckis
est
d'ailleurs
considéré
comme
celui
se
rapprochant
le
plus
de
l'univers
de
Steven
Spielberg,
dans
sa
maîtrise
des
effets
spéciaux,
son
recours
à
la
nostalgie,
mais
également
ses
glorieuses
collaborations
avec
un
dénommé
Tom
Hanks.
Zemeckis
rencontre
son
mentor
en
1978,
alors
qu'il
réalise
son
tout
premier
long-métrage,
"Crazy
Day".
Auteur
des
"Dents
de
la
mer"
et
des
"Rencontres
du
troisième
type",
Steven
Spielberg
a
déjà
lui
conquis
Hollywood,
tandis
que
Zemeckis
commence
seulement
à
faire
parler
de
lui
grâce
à
son
Oscar
du
Meilleur
film
d'étudiant
pour
"A
Field
of
Honor",
court-métrage
de
fin
d'études
de
l'USC
(Université
de
Californie
du
Sud)
sur
un
homme
psychologiquement
atteint.
À
la
recherche
d'un
monteur
pour
son
"Crazy
Day",
Zemeckis
se
voit
allouer
les
services
de
Frank
Moriss,
monteur
du
"Duel"
de
Spielberg.
Ce
dernier
officiera
d'ailleurs
comme
producteur
exécutif
sur
le
film
au
côté
de
Bob
Gale.
Porté
par
des
acteurs
inconnus
hormis
Nancy
Allen,
épouse
et
actrice
fétiche
de
Brian
de
Palma,
"Crazy
Day"
reçoit
des
critiques
moyennement
favorables.
Le
fait
qu'il
évoque
le
parcours
d'un
groupe
de
fans
en
pleine
Beatlemania,
ne
séduit
que
peu
d'adolescents
de
l'époque,
car
trop
jeunes
pour
comprendre
l'engouement
de
ce
groupe
de
pop
britannique.
Pour
Universal
c'est
un
véritable
gouffre
financier,
la
société
de
production
perdant
plus
d'argent
que
l'ensemble
de
ses
autres
projets
produits
depuis
trois
ans.
Quant
à
Spielberg
et
Zemeckis,
il
leur
donne
une
petite
leçon
qui
deviendra
une
grande
idée
:
celle
de
se
focaliser
désormais
sur
des
histoires
situées
dans
l'Amérique
d'aujourd'hui
ou
dans
des
temps
mythiques
passés
ou
futurs.
L'Amérique
dans
la
peau
Photographies
amplifiées
de
l'Amérique
dans
laquelle
il
évolue,
les
films
de
Zemeckis
rendent
compte
d'une
certaine
idée
des
Etats-Unis,
un
pays
en
quête
de
perfection
dont
il
dépeint
les
excès
et
les
fantasmes.
Après
avoir
signé
le
scénario
du
délirant
"1941"
de
Spielberg
et
réalisé
son
premier
succès
public
en
1984
(plus
de
110
dans
le
monde)
avec
"À
la
poursuite
du
diamant
vert",
produit
par
Michael
Douglas,
le
jeune
cinéaste
s'attaque
à
la
trilogie
"Retour
vers
le
futur",
quintessence
d'une
Amérique
pop
et
triomphante.
Vision
peu
appréciée
par
la
critique
française
à
sa
sortie
:
"(...)
Elle
a
beau
être
un
pur
produit
de
l'école
Spielberg-Zemeckis,
on
a
bien
du
mal
à
y
voir
autre
chose
qu'une
exploitation
facile
de
l'imagerie
rock'n'roll
et
(encore)
une
glorification
un
peu
bêta
de
l'Amérique,
une
!"
écrira
Libération
dans
ses
colonnes
de
critiques.
Doc
(Christopher
Lloyd,
complètement
allumé),
la
DeLorean
et
ses
portes
papillons,
Marty
McFly
(Michael
J.
Fox
au
plus
haut)
sur
son
hoverboard
et
dans
ses
baskets
à
laçage
automatique...
Quoi
qu'en
disent
ses
détracteurs,
la
saga,
pur
objet
de
divertissement,
est
considérée
aujourd'hui
comme
une
bible
de
la
pop
culture
des
années
1980.
L'idée
est
pourtant
venue
tout
bêtement
à
Zemeckis
et
à
son
producteur
Bob
Gale,
les
deux
hommes
s'étant
quelques
temps
auparavant
lancés
dans
une
discussion
ayant
abouti
à
la
question
suivante
:
comment
aurait
pu
se
dérouler
leur
rencontre
avec
leurs
propres
parents
?
Ne
remportant
pourtant
qu'une
seule
statuette,
l'Oscar
des
meilleurs
effets
sonores
pour
le
premier
épisode
de
1985,
les
trois
volets
inter-temporels
produits
par
Spielberg
rapportent
gros
au
box-office
mondial
:
350
millions
de
dollars
pour
le
premier
(soit
plus
de
19
fois
son
budget
nom
de
Zeus
!),
330
millions
de
dollars
pour
le
second
opus
de
1989
et
240
millions
de
dollars
pour
le
plus
dispensable
troisième
et
dernier
volet
sorti
en
1990.
Un
autre
film,
et
pas
des
moindres,
transcrit
une
lecture
divertissante
de
son
pays,
cette
fois-ci
par
le
biais
de
la
contre-culture
américaine
:
"Forrest
Gump",
sorti
en
1994.
Dans
cette
épopée
axée
sur
le
thème
de
la
famille
(la
transmission,
la
différence,
l'émancipation...),
le
cinéaste
sort
de
sa
boîte
de
chocolats
un
héros
d'Alabama
du
nom
de
Forrest
(Tom
Hanks),
qu'il
projette
dans
trente
années
d'Histoire
des
USA.
Des
débuts
du
rock'n
roll
avec
Elvis
Presley
à
la
guerre
du
Vietnam,
en
passant
par
le
mouvement
hippie
et
les
Black
Panthère.
Le
film
obtient
six
Oscars
dont
celui
du
Meilleur
réalisateur
et
du
Meilleur
acteur
pour
Tom
Hanks.
John
Travolta
et
Bill
Murray,
qui
ont
refusé
le
rôle
alloué
à
Tom
Hanks,
ont
dû
s'en
mordre
les
doigts,
mais
pas
le
fils
de
Zemeckis
et
la
fille
de
Tom
Hanks,
qui
figurent
tout
deux
brièvement
dans
le
bus
qui
mène
Forrest
à
son
premier
jour
d'école.
Aujourd'hui,
comme
les
objets
dérivés
de
"Retour
vers
le
futur",
Forrest
Gump
bat
çà
et
là
dans
le
coeur
des
Américains,
notamment
au
travers
de
la
chaîne
de
restaurants
Bubba
Gump,
qui
propose
des
plats
à
base
de
crevettes
("On
la
fait
au
barbecue,
bouillie,
grillée,
rôtie,
sautée.
T'as
la
crevette
kebab,
la
crevette
créole,
le
gombo
...
Zemeckis retrouvera Tom Hanks en 2000 dans l'introspectif "Seul au monde". Pour les besoins de son rôle de Robinson Crusoé apprenant la survie sur une île Fidji après le crash de son avion, Tom Hanks dispose de deux ans pour perdre 22 kilos et laisser pousser sa barbe. Tourné sur l'île volcanique de Monuriki au nord-ouest des Fiji, sur laquelle s'est installé quelques jours le scénariste Chuck Noland pour rendre pleinement compte de cette expérience dans l'intrigue, le film est surtout resté célèbre pour son omniprésent placement de produit, l'un des plus long du cinéma (143 minutes). La société FedEx, compagnie aérienne de transports, est en effet de chaque plan, mais a largement rendu la pareille à l'équipe du film, assurant la logistique (les allers-retours entre l'île et le continent, la présence de 1 500 de ses salariés pour assurer la figuration...) pendant deux ans.
À la pointe de la technologie
Entre le premier volet de "Retour vers le futur" et "Seul au monde", Zemeckis s'est essayé au cinéma d'animation. Le film qui reste le plus marquant est sans nul doute l'audacieux "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?" (1987), qui marque un tournant dans l'Histoire du cinéma avec son mélange intelligemment dosé entre prises de vues réelles et animation. Il y avait bien eu "Marry Poppins" (1964) avant lui, mais ici les personnages animés que sont les toons, interagissent pleinement avec de vrais acteurs. Voilà comment le premier sex-symbol en pixels, Jessica Rabit et sa robe échancrée, a pu se dandiner sans faille autour du détective privée Eddie Valiant (Bob Hoskins). Produit par Steven Spielberg, le film traverse les années sans que ses personnages (Betty Boop, Daffy Duck, Porky Pig, Dumbo, Minnie Mouse, Droopy... et surtout Roger Rabbit) ne prennent un coup de vieux.
Deux décennies plus tard, c'est la motion capture qui fait son entrée dans le cinéma de Zemeckis. Dans "Le Pôle Express" (2004), adapté du conte "Boréal-express" de Chris Van Allsburg, le cinéaste fait retomber son public en enfance et met des étoiles dans les yeux des plus petits. Comme il le fera cinq ans plus tard avec le film d'animation "Le Noël de Scrooge", il prend ici pour sujet les fêtes de Noël et tisse autour de son imagerie collective des aventures enchantées. Tom Hanks prend ici corps et voix grâce à la technique de la capture du mouvement, procédé permettant de recréer à la perfection les expressions et gestes des comédiens en infographie. Il joue alors tour à tour le jeune héros, son père, le chef du train, le vagabond et le Père Noël. On retrouve également ce procédé de la performance capture dans son film suivant, "La Légende de Beowulf" (2007), une oeuvre brutale et épique racontant, cette fois-ci pour les adultes, les épopées de ce héros légendaire du Nord.
Depuis, Zemeckis a porté sa casquette de producteur pour le film de robots "Real Steel" (2011), avec Hugh Jackman, raconté les déboires d'un pilote d'avion alcoolique (Denzel Washington) dans "Flight" (2012), son premier film tourné en prises de vue réelles depuis "Seul au monde", mais surtout "The Walk : Rêver plus haut" (2015), tourné avec la technologie 3D Imax. Habituellement maladroitement exploitée, cette dernière prend ici tout son sens avec les plans déstabilisants du funambule français Philippe Petit (Joseph Gordon-Levitt), célèbre pour avoir traversé le sommet des deux tours du World Trade Center en 1974. Ce projet tourné exclusivement en 3D a mûri pendant des années dans la tête de Zemeckis, qui avait contacté neuf ans auparavant le funambule afin de lui évoquer son idée de biopic.
Le biopic, le polar noir, le cartoon, le film d'aventure, la comédie, la science-fiction... On aurait pu penser que le cinéaste américain avait déjà touché à tout. C'est se tromper au vu du synopsis de son prochain film, "Alliés", en salles en 2016. Au service du contre-espionnage allié, l'agent Max Vatan (Brad Pitt) rencontre la résistante française Marianne Beauséjour (Marion Cotillard) lors d'une mission à haut risque en 1942 à Casablanca. Ce film sera-t-il également une mission à haut risque pour Bob ? Réponse à l'automne.
Filmographie :
2016 : Alliés
2015 : The Walk : Rêver plus haut
2012 : Flight
2009 : Le drôle de Noël de Scrooge (Film d'animation)
2007 : La Légende de Beowulf (Film d'animation)
2004 : Le Pôle express (Film d'animation)
2000 : Seul au monde
2000 : Apparences
1997 : Contact
1989-1995 : Les contes de la crypte (Série TV)
1994 : Forrest Gump
1993 : Johnny Bago (Série TV)
1992 : La mort vous va si bien
1990 : Retour vers le futur 3
1989 : Retour vers le futur 2
1988 : Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
1986 : Histoires fantastiques (Série TV)
1985 : Retour vers le futur
1984 : A la poursuite du diamant vert
1980 : La grosse magouille
1978 : Crazy Day
Récompenses :
1995 : Oscar du meilleur réalisateur pour "Forrest Gump"
1995 : Golden Globe du meilleur réalisateur pour "Forrest Gump"
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