Salvador Dalí
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- Discographie

Encore bien installé dans l'imaginaire collectif, de par son apparence longiligne et sa fameuse moustache fine hérissée, celui qui règne en maître du surréalisme naît le 11 mai 1904 à Figueres, au nord de la Catalogne en Espagne.
Dès
la
naissance,
Salvador
Dalí
tombe
dans
le
surréel.
Venu
au
monde
quelques
neuf
mois
après
la
mort
de
son
grand
frère,
dont
il
hérite
le
nom
-
celui
de
leur
père
-,
il
se
voit
dire
par
ses
parents
qu'il
en
est
la
réincarnation.
Aussi
songera-t-il
des
années
après
:
"Toutes
mes
excentricités,
toutes
mes
incohérences
sont
la
constante
tragique
de
ma
vie
(...)
Je
veux
prouver
que
je
ne
suis
pas
le
frère
mort,
mais
le
vivant".
Enfant
précoce,
il
est
élevé
dans
l'affection
de
sa
mère
et
la
rigidité
de
son
père,
qui
punit
lourdement
ses
bizarreries
comme
ses
ébullitions.
Les
deux
s'accordent
toutefois
sur
le
talent
de
leur
fils
pour
le
dessin.
Ils
l'encouragent
même
dans
cette
voie,
en
lui
construisant
un
atelier
dans
leur
maison
de
vacances
à
Cadaqués,
lui
offrant
des
cours
particuliers,
puis
lui
organisant
sa
toute
première
exposition
au
sein
de
leur
maison.
Le
jeune
prodige
verra
ensuite
ses
oeuvres
présentées
pour
la
première
fois
en
public
au
Théâtre
Municipal
de
Figueres.
À
tout
juste
quinze
ans.
Deux
ans
plus
tard,
après
avoir
perdu
sa
mère
d'un
cancer
du
sein,
Salvador
Dalí
s'installe
à
l'Académie
royale
des
beaux-arts
de
Saint-Ferdinand
à
Madrid.
Il
y
cultive
son
goût
pour
l'excentricité,
apparaissant
déjà
dans
des
tenues
saugrenues,
comme
pour
l'insolence,
se
faisant
suspendre
au
bout
d'un
an
pour
avoir
critiqué
ses
professeurs
et
incité
ses
camarades
à
la
rébellion...
Puis
carrément
exclure
à
22
ans,
avant
de
pouvoir
passer
ses
examens
finaux,
pour
avoir
déclaré
qu'aucun
académicien
n'était
assez
compétent
pour
l'évaluer.
De
sa
formation,
il
garde
néanmoins
une
grande
connaissance
en
peinture,
dessin
et
sculpture,
et
se
voit
inspiré
tant
par
des
mouvements
d'avant-garde
comme
le
dadaïsme
que
par
des
classiques
comme
Velásquez,
à
qui
il
emprunte
par
ailleurs
sa
fameuse
moustache
en
croc.
Dès
son
premier
voyage
à
Paris,
en
1926,
Salvador
Dalí
croise
la
route
d'un
certain
Pablo
Picasso.
Il
voue
dès
lors
une
véritable
admiration
pour
le
célèbre
peintre
cubiste,
qui
influencera
alors
nettement
son
travail.
Dans
la
Ville
Lumière,
lieu
de
rencontre
favori
des
artistes
et
intellectuels
de
ces
années
folles,
il
accroche
également
avec
le
peintre
René
Magritte,
qui
l'introduit
au
surréalisme,
et
le
poète
Paul
Éluard,
qui
l'introduit
à
sa
femme...
Salvador
Dalí
a
trouvé
sa
muse
en
la
personne
d'Elena
Ivanovna
Diakonova,
surnommée
Gala.
Devenue
son
épouse
quelques
années
plus
tard,
elle
encouragera
son
art
jusqu'à
la
fin
de
ses
jours
et
acceptera
même,
vieillissante,
de
le
partager
avec
une
nouvelle
muse
-
Amanda
Lear.
Salvador
Dalí
intègre
le
surréalisme
à
partir
de
1929.
Il
fait
renaître
le
mouvement
grâce
à
ce
qu'il
appelle
la
méthode
"paranoïaque
critique".
En
puisant
dans
son
subconscient,
par
une
"libre
interprétation
des
associations
délirantes",
il
transforme
la
réalité
pour
la
voir
non
pas
telle
qu'elle
est,
mais
telle
qu'il
voudrait
qu'elle
soit.
Cette
réalité
transfigurée,
dont
il
fera
tout
un
mode
de
vie,
il
la
dépeint
sur
ses
toiles
avec
un
grand
sens
du
détail,
une
technique
méticuleuse,
et
souvent
un
travail
en
trompe-l'oeil
qui
feront
toute
sa
réputation.
En
1931,
l'artiste
espagnol
signe
son
oeuvre
la
plus
connue
:
"La
Persistance
de
la
Mémoire",
communément
surnommée
"Les
Montres
Molles",
qui
défie
la
question
de
la
rigidité
du
temps.
Plutôt
que
de
se
confiner
à
une
seule
forme
d'expression
de
son
Art,
Salvador
Dalí
s'essaie
parallèlement
au
cinéma
aux
côtés
de
son
ami
Luis
Buñuel.
Il
contribue
à
deux
de
ses
films,
"Un
chien
andalou"
(1929)
et
"L'âge
d'or"
(1930),
...
Au milieu des années 1930, la personnalité haute-en-couleurs de Salvador Dalí - qui aime ficeler sa moustache, de plus un plus hirsute, et se pavaner avec une canne voire une longue cape - commence à lasser certains de ses compères surréalistes. Pour cela, et pour son refus (lié à son apolitisme) de dénoncer Franco d'une commune voix avec ses compatriotes Buñuel, Picasso et Miró, l'artiste espagnol est exclu du mouvement en 1934 par son leader André Breton. Cinq ans plus tard, ce dernier lui donne le surnom d'Avida Dollars, un anagramme ingénieux qui dénonce une certaine avidité financière. Alors qu'il s'installe aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, jusqu'en 1948, Salvador Dalí succombe en effet à l'aspect grandissant du marketing, promouvant son art dans des expositions internationales comme sur les couvertures de magazines tels qu'American Weekly ou Vogue.
A New York, le fameux MET offre au peintre surréaliste sa première rétrospective en 1941. Comme arrivé à un summum, il publie l'année suivante son autobiographie, "La vie secrète de Salvador Dalí". L'artiste continue de travailler d'arrache-pied à maints projets sur les prochaines décennies. Il développe sa peinture en s'inspirant de divers courants, du réalisme à l'abstrait en passant par le pop art, travaillant toujours les illusions jusqu'à arriver à introduire l'holographie et la stéréoscopie dans ses oeuvres. Infatigable, il prend par ailleurs le temps d'illustrer des chefs-d'oeuvre tels que "Don Quichotte", de designer des meubles tels que son "Canapé Lèvres de Mae West", de collaborer avec la cristallerie Daum sur quelque vingt-huit créations en pâte de cristal, de jouer les acteurs de publicité pour les chocolats Lanvin, ou encore de dessiner le fameux logo marguerite des sucettes Chupa Chups...
À partir de 1960, Salvador Dalí consacre également beaucoup de temps à son Teatro-Museo Dalí, érigé d'après ses propres dessins en lieu et place du Théâtre Municipal qui avait accueilli sa première exposition publique, détruit pendant la guerre civile. Le nouveau bâtiment, inauguré en 1974, non seulement accueille la plus grande collection du peintre espagnol, dont certaines oeuvres réalisées explicitement pour le musée, mais peut aussi se targuer d'être la plus grande structure surréaliste au monde. Aussi, malgré son éradication du mouvement, Salvador Dalí persiste et signe : "Le surréalisme, c'est moi !" s'exclame-t-il même en 1978 dans un entretien télévisé auprès de Pierre Boutang et Pierre Naville.
Deux ans plus tard, l'artiste déjà légendaire se voit néanmoins contraint de prendre sa retraite en raison d'un trouble moteur qui l'empêche de peindre. Après avoir par ailleurs perdu sa femme, "sa muse surréaliste", décédée en 1982, il tombe dans un grande dépression et part s'isoler dans le château qu'il lui avait offert. Gravement brûlé après que sa demeure ait pris feu en 1984, et dorénavant confiné à une chaise roulante, il est rapatrié par ses amis à Figueres. C'est ainsi dans la ville qui a vu naître ce maître du surréalisme que Salvador Dalí s'éteint, à 84 ans, d'un arrêt cardiaque le 23 janvier 1989.
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