Sarah Brown

Sarah Jane Macauley est née à Beaconsfield dans le comté de Buckinghamshire et déménage à l'âge de 2 ans en Tanzanie. Ses parents se déparent six ans plus tard et elle repart vivre à Londres avec sa mère, son beau-père et ses frères.
Après l'obtention de son diplôme de psychologie à l'Université de Bristol, elle travaille comme consultante pour Wolff Olins avant de fonder sa propre agence de relations publiques avec son amie d'école Julia Hobsbawm.
C'est dans un avion dans le cadre du travail qu'elle rencontre en 1994 son futur mari Gordon Brown, membre du parti travailliste, qui est un client de son agence. La relation est gardée secrète jusqu'à ce que le journal tabloid News Of The World publie une photo d'eux ensemble. Ils se marient en 2000 et Sarah Brown quitte son agence en 2001 pour se consacrer à sa vie de famille. Elle accouche d'une fille qui est née prématurément le 28 décembre 2001 et qui décèdera quelques jours plus tard.

Le couple aura ensuite deux autres enfants : John, né en octobre 2003, et James Franser, né en 2006.
En mémoire de sa fille aînée, Brown fonde l'association caritative Theirworld afin de développer la recherche sur les complications liées aux grossesses et aux nouveaux-nés. Theirworld lèvera des fonds pour la création du laboratoire Jennifer Brown, à l'Université d'Edimbourg.
Theirworld développe peu à peu de nombreux projets pour l'enfance et l'éducation notamment avec la plateforme "A World at School".
Sarah Brown crée l'association Global Business Coalition for Education dont l'objectif est de travailler avec des chefs d'entreprise pour soutenir et galvaniser l'action internationale afin de fournir une éducation de qualité aux enfants. Elle préside de plus l'association Women's Aid pour lutter contre les violences envers les femmes.
En 2008, la pilanthrope s'investit davantage pour la cause de la santé des mères en devenant la Présidente du White Ribbon Alliance for Safe Motherhood et participe à la campagne de prévention de mortalité maternelle. Elle est membre du conseil du Centre de santé Maternel et des ... nouveaux-nés de l'Ecole de médecine Tropicale de Liverpool et professeure adjointe à l'institut d'innovation de Santé Mondiale de l'Imperial College de Londres.
Lors du 62ème rassemblement de l'Organisation Mondiale de la Santé (mai 2009), elle donne un discours en soulignant que le taux de mortalité des mères en donnant naissance avait peu reculé en 20 ans.
Elle préside le lancement du "Nouveau Consensus pour la santé des mères, des nouveaux-nés et des enfants" lors d'une rencontre des Nations Unies. Lors de cet évènement, dix pays s'engagent à couvrir les frais médicaux pour les mères autour du moment de la naissance. Le Consensus met également en place un plan d'action en plusieurs étapes-clés définis (dont les recherches avaient montré qu'ils pourraient sauver plus de 10 millions de femmes et d'enfants) qui se voit approuvé par le G8 en juillet 2009.
Sarah Brown s'implique lors de la campagne pour les élections générales de mai 2010 mais voit la défaite de son époux qui n'avait pas réussi à former une coalition avec les libéraux. L'ancienne résidente du 10 Downing Street publie ses mémoires sous forme de journal intime dans Behind the Black Door (Ebury Press) en 2011. Le livre reçut cependant un accueil mitigé.
En 2014, Brown lance la pétition #UpForSchool avec d'autres personnalités et avec le soutien de Ban Ki-moon, le secrétaire général aux Nations Unies. Le but de la pétition est de pousser les chefs d'Etats à honorer leur promesse d'assurer une éducation basique pour les enfants. En février 2015, plus de 1,5 million de signatures ont été recueillies dont celles des Prix Nobel de la Paix Kailash Satyarthi et Malala Yousafzai ainsi que celle du Premier Ministre du Congo.
Durant la campagne, elle a utilisé les réseaux sociaux pour promouvoir la cause de l'éducation et de la santé des mères. Elle fut nommée parmi les personnes les plus influentes sur les réseaux sociaux dont "l'une des 8 femmes les plus influentes sur Twitter" par le magazine Forbes et "la 2ème personne anglaise la plus puissante sur Twitter" par The Independant.