Scorpions
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Avec des titres comme "Still Loving You" et "Wind Of Change", qui résonnent encore aujourd'hui comme de véritables hymnes, de même que le classique "Rock You Like A Hurricane", et au total quelque 100 millions de disques vendus tout autour du globe, Scorpions est sans aucun doute le groupe de rock le plus connu d'outre-Rhin, voire d'Europe continentale.
À
Hanovre,
dans
l'Allemagne
de
l'Ouest
d'après-guerre,
les
frères
Rudolph
et
Michael
Schenker
se
fascinent
pour
la
culture
rock'n'roll
américaine,
ses
jeans,
ses
vestes
en
cuir
et
son
roi,
Elvis
Presley.
Portés
par
ailleurs
par
la
révolution
musicale
entamée
outre-Manche
par
de
jeunes
gens
dénommés
The
Yardbirds,
Pretty
Things
et
bien
sûr
The
Beatles,
ils
apprennent
tous
deux
la
guitare
et
lancent
chacun
de
leur
côté
leurs
propres
formations.
L'aîné,
Rudolph,
fonde
déjà
Scorpions
en
1965
alors
que
le
cadet,
Michael,
joue
auprès
de
Copernicus.
Ce
n'est
qu'un
31
décembre
1970
qu'il
décide
finalement
de
rejoindre
le
groupe
de
son
frangin,
embarquant
avec
lui
son
chanteur...
Et
ça
tombe
bien
puisque
ce
dernier,
du
nom
de
Klaus
Meine,
formera
bientôt
avec
Rudolph
Schenkler
un
duo
d'auteurs-compositeurs
des
plus
prolifiques
de
l'Histoire
du
rock.
Scorpions
débarque
dans
les
bacs
en
1972
avec
"Lonesome
Crow",
preuve
que
les
Allemands
se
veulent
déjà
un
groupe
de
hard
rock
aux
riffs
puissants,
en
y
combinant
toutefois
des
mélodies
accrocheuses
portées
par
la
voix
singulière
de
Klaus
Meine.
Avec
des
paroles
par
ailleurs
écrites
en
anglais,
la
jeune
formation
est
déterminée
à
accéder
à
un
vaste
public
outre-Rhin.
Il
leur
faudra
néanmoins
faire
face
à
des
débuts
chaotiques,
avec
notamment
le
départ
de
Michael
Schenker
dès
1973.
S'il
reviendra
de
temps
à
autres
soutenir
son
aîné,
le
petit
frère
est
alors
remplacé
par
le
guitariste
Ulrich
Roth,
et
le
groupe
accueille
par
ailleurs
le
bassiste
Francis
Buchholz
dans
ses
rangs.
Scorpions
enchaîne
dès
lors
les
albums,
publiant
consécutivement
"Fly
to
the
Rainbow"
(1974),
"In
Trance"
(1975),
"Virgin
Killer"
(1976)
et
"Taken
by
Force"
(1977).
Des
opus
avec
lesquels
il
gagne
de
plus
en
plus
de
terrain,
partant
notamment
à
la
conquête
des
scènes
européennes
et
faisant
véritablement
sensation...
au
Japon.
La
tournée
du
groupe
au
Pays
du
Soleil
Levant
donne
d'ailleurs
naissance
à
son
premier
live,
le
double-album
"Tokyo
Tapes"
(1978).
Mais,
à
l'issue
de
celle-ci,
Ulrich
Roth
décide
à
son
tour
de
quitter
la
formation.
Après
une
large
audition,
menée
auprès
d'une
centaine
de
guitaristes,
c'est
finalement
Matthias
Jabs,
également
originaire
d'Hanovre,
qui
prend
sa
place.
Le
groupe
trouve
en
lui
la
pièce
manquante
à
son
succès
planétaire...
"Lovedrive",
diffusé
en
1979,
devient
le
premier
opus
de
Scorpions
à
intégrer
le
classement
américain.
Les
Allemands
embarquent
alors
sur
une
tournée
aux
États-Unis,
en
première
partie
d'abord
de
phénomènes
de
la
scène
rock
comme
Aerosmith,
Ted
Nugent
et
AC/DC,
puis
en
tête
d'affiche
pour
la
promotion
de
leur
nouvel
album,
"Animal
Magnetism"
(1980).
Mais
voilà
que,
à
force
d'arpenter
les
routes
et
enchaîner
les
concerts,
Klaus
Meine
perd
sa
voix
en
1981.
Si
ce
dernier
est
prêt
à
laisser
le
groupe
continuer
sans
lui,
les
autres
membres
refusent
et
attendent
patiemment
sa
convalescence.
Deux
opérations
et
une
longue
rééducation
plus
tard,
le
chanteur
parvient
à
revenir
au
top
de
sa
forme
en
1982.
"Blackout"
sort
cette
année-là,
pour
atteindre
la
dixième
place
des
charts
américains,
notamment
grâce
au
single
No
One
Like
You
qui
se
hisse
quant
à
lui
en
pôle
position
du
classement
rock
aux
États-Unis.
Bien
entré
dans
la
décennie,
Scorpions
continue
par
la
suite
d'enchaîner
les
opus
à
succès.
À
commencer
par
"Love
At
First
Sting"
(1984),
lequel
grimpe
jusqu'en
sixième
place
outre-Atlantique
avec
des
titres
légendaires
comme
Rock
You
Like
A
Hurricane
et
Still
Loving
You,
une
ballade
rock
qui
deviendra
l'une
des
signatures
du
groupe
-
connaissant
surtout
un
grand
succès
en
France
avec
plus
d'un
million
d'exemplaires
écoulés.
Puis
vient
"Savage
Amusement"
(1988),
qui
entre
tout
juste
dans
le
Top
5
américain,
porté
par
le
titre
Rhythm
Of
Love.
Entamant
alors
une
nouvelle
tournée
mondiale,
les
Allemands
font
un
...
C'est de cette expérience que naît, du bout du stylo de Klaus Meine, (l'autre) mythique ballade de Scorpions : Wind Of Change. Issue de l'opus "Crazy World" (1990), la chanson devient un véritable hymne, symbole de la chute du Mur de Berlin. Alors que les hard-rockeurs se voient invités par Mikhail Gorbachev au Kremlin, leur single se hisse en pôle position des charts dans une dizaine de pays, s'écoule à près de quinze millions d'exemplaires autour du globe et enregistre aujourd'hui, un quart de siècle après sa sortie, plus de 350 millions de vues sur YouTube. Mais le groupe ne pourra savourer son succès bien longtemps, voyant son bassiste Francis Buchholz claquer la porte en 1992. Il recrute alors sans tarder Ralph Rieckermann, sur recommandation de son homologue Bonfire, et reprend le chemin des studios.
Scorpions continue d'assurer une certaine présence sur la scène rock mondiale tout le long des années 1990, faisant preuve d'une certaine évolution musicale tout en laissant une place importante aux ballades rock qui ont fait toute sa notoriété. Ainsi paraissent "Face The Heat" en 1993, suivi de "Pure Instinct" trois ans plus tard, puis "Eye II Eye" en 1999. Ce dernier marque l'arrivée d'un nouveau batteur, après le départ de Herman Rarebell : la formation allemande intègre un Américain dans ses rangs, le Californien James Kottak. Si le groupe aura ainsi connu divers changements dans sa composition au fil des années, son noyau dur demeure encore aujourd'hui avec le trio d'irréductibles formé par Klaus Meine, Rudolph Schenker et Matthias Jabs.
Pour fêter le passage au nouveau millénaire, Scorpions revisite certains de ses classiques avec la Philharmonie de Berlin dans un album intitulé "Moment of Glory" (2000). Après également un projet (plus ou moins) acoustique, dénommé simplement "Acoustica" (2001), les Allemands reviennent finalement au rock pur et dur en 2004 avec "Unbreakable" - sur lequel apparaît d'ailleurs pour la première fois le nouveau bassiste, Pawel Maciwoda. Trois ans plus tard, ils diffusent l'album concept "Humanity : Hour 1". Puis annoncent en 2010 leur retraite avec "Sting in the Tail" et une tournée d'adieux judicieusement appelée "Final Sting" ("Dernière piqûre").
Mais l'appel de la scène se fera trop fort, ainsi les arthropodes enchaînent-ils avec un "Rock'n'Roll Forever Tour"... et reviennent même dans les bacs en 2015. "Return To Forever" est le dix-huitième album studio de la formation, qui célèbre cette année-là son cinquantième anniversaire. Embarquant naturellement sur une nouvelle tournée pour fêter cela, Scorpions accueille encore un nouveau membre, et pas des moindres : l'ancien batteur de Motörhead, Mikkey Dee, remplace officiellement James Kottak - après une cure de désintoxication - en 2016. Tout laisse ainsi à penser que les sexagénaires n'ont pas encore fini de faire parler d'eux.
Discographie :
2015 : Return To Forever
2010 : Sting in the Tail
2007 : Humanity: Hour 1
2004 : Unbreakable
1999 : Eye II Eye
1996 : Pure Instinct
1993 : Face the Heat
1990 : Crazy World
1988 : Savage Amusement
1984 : Love At First Sting
1982 : Blackout
1980 : Animal Magnetism
1979 : Lovedrive
1977 : Taken By Force
1976 : Virgin Killer
1975 : In Trance
1974 : Fly To The Rainbow
1972 : Lonesome Crow
Récompenses :
2010 : World Music Award des Légendes du rock'n'roll
2010 : Étoile sur le Hollywood Boulevard
1994 : World Music Award de l'Artiste allemand le plus prolifique au monde
1992 : World Music Award de l'Artiste allemand le plus prolifique au monde
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