Sophia Aram grandit à Trappes et se forme rapidement à l'improvisation à la compagnie Déclic Théâtre où elle côtoie un autre humoriste en devenir : Jamel Debbouze.
Elle fait ses débuts à la télé grâce à un coup de culot : elle décroche un jour son téléphone et appelle Endemol en expliquant qu'elle souhaite travailler avec Arthur. Trois mois plus tard, elle coprésente avec l'animateur star du moment CIA, le club de l'info amateur, et une chronique Internet sur l'émission Les Enfants de la Télé. Parallèlement à ses débuts sur le petit écran, elle passe par la radio sur Europe 2. Son but ayant toujours été d'être en seule en scène et forte de cette nouvelle notoriété, la chroniqueuse écrit son premier spectacle inspiré d'une réunion parents-profs surréaliste qu'elle a vécue. Le one woman show Du plomb dans la tête est un carton joué plus de 400 fois. L'humoriste voit alors sa carrière décoller.
En 2008, Sophia Aram décroche une chronique hebdomadaire sur France Inter dans l'émission de Stéphane Bern Les fous du Roi. En 2010, elle se voit confier deux chroniques sur la station. En 2013, elle signe un retour sur le petit écran avec une émission quotidienne en access prime-time Jusqu'ici tout va bien. Mais dès le début, l'émission est un flop. Malgré les recadrages, l'abandon du direct, l'arrivée de Jean-Pierre Coffe, l'émission ne décolle pas et est arrêtée en décembre.
Après le succès de son premier spectacle, l'humoriste remonte sur scène en 2010 avec Crise de Foi puis en 2015 Le fond de l'air effraie.
Que ce soit sur scène ou à la radio, Sophia Aram humoriste engagée se montre souvent virulente et corrosive. Elle se fait rappeler à l'ordre par le CSA (ainsi que France Inter) pour une chronique sur les électeurs du Front National qu'elle compare à "des gros cons".
En 2018, l'humoriste fait ses premiers pas au cinéma dans un long métrage "Neuilly sa mère, sa mère !" de Gabriel Julien-Laferrière.
Elle est la maman d'un garçon prénommé Chaïm, né en 1998.
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Sophia Aram dénonce la galanterie à la française
"Moches, jalouses, frustrées, pauvres vaches..." Au micro de RTL, Sophia Aram a relevé les insultes qui avaient été adressées à deux historiennes, Laure Murat et Michelle Perrot, qui avaient osé débattre de la galanterie à la française sur France Culture. Des attaques que la chroniqueuse a taclé : "En 2018, j'imaginais qu'une critique de la galanterie à la française pourrait déboucher au mieux sur la généralisation d'une politesse sincère et attentive à tous."
Portrait de Sophia Aram à Paris, le 1er mars 2018.
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