Stanley Kubrick
- En bref
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- 6 photos
- Filmographie
- Discographie

Le cinéaste américain légendaire, esprit éclairé derrière les fameux "2001 : L'odyssée de l'espace", "Orange mécanique", "Shining" et "Full Metal Jacket", naît le 26 juillet 1928 d'une famille juive new-yorkaise.
Grâce
à
son
père,
Stanley
Kubrick
découvre
la
photographie
et,
grâce
à
sa
mère,
le
goût
de
la
lecture.
Après
des
études
qui
ne
l'ont
guère
passionné,
il
est
engagé
au
jeune
âge
de
17
ans
par
le
magazine
Look
comme
photographe-reporter.
Il
s'investit
alors
ardûment
dans
son
métier,
apprenant
le
cadrage,
la
lumière,
les
spécificités
des
extérieurs,
et
se
plongeant
dans
de
longues
séances
de
cinéma.
L'autodidacte
abandonne
tout
quatre
ans
plus
tard
pour
se
consacrer
à
la
réalisation
et
signe
son
premier
court-métrage,
"The
day
of
the
Fight",
un
documentaire
sur
le
boxeur
Walter
Cartier.
En
1953,
il
réalise
son
premier
long,
"Fear
and
Desire",
en
empruntant
l'argent
à
sa
famille.
Dès
lors
Stanley
Kubrick
fait
preuve
d'une
obsession
pour
le
détail,
marquant
les
prémices
de
sa
future
réputation...
Cinéaste
exigeant,
il
interdira
d'ailleurs
plus
tard
toutes
les
projections
de
"Fear
and
Desire",
le
trouvant
trop
prétentieux.
Après
"Le
baiser
du
tueur"
(1954),
où
sa
maîtrise
de
la
lumière
est
remarquée,
"L'ultime
razzia"
(1956)
marque
ensuite
son
association
avec
James
B.
Harris
sur
la
société
de
production
Harris-Kubrick
Pictures
;
le
film,
coproduit
avec
l'United
Artist
pour
un
budget
de
320
000
dollars,
est
un
succès.
Aussi
Stanley
Kubrick
présente-t-il
dès
l'année
suivante
"Les
sentiers
de
la
gloire"
(1957),
une
oeuvre
sombre
tournée
en
Allemagne
sur
l'exécution
de
trois
soldats
français
dans
les
tranchées
de
la
Première
Guerre
Mondiale.
Sa
première
réalisation
majeure,
emmenée
et
soutenue
par
Kirk
Douglas,
elle
est
aussi
largement
contestée
:
sous
la
pression
d'associations
d'anciens
combattants
français
et
de
certains
gouvernements
européens,
les
producteurs
décident
de
ne
pas
distribuer
le
film,
qui
ne
sera
finalement
projeté
en
France
que
dix-huit
ans
plus
tard.
Alors
qu'il
devait
diriger
Marlon
Brando
dans
un
western,
"La
vengeance
au
deux
visages",
que
l'acteur
portera
finalement
lui-même
sur
le
grand
écran
en
1961
après
s'être
fâché
avec
le
réalisateur,
Stanley
Kubrick
revient
auprès
de
Kirk
Douglas
pour
un
nouveau
tournage
majeur.
Insatisfait
du
travail
d'Anthony
Mann
sur
"Spartacus",
ce
dernier
lui
demande
en
effet
de
reprendre
la
réalisation
du
péplum.
Mais
il
n'a
aucun
dire
sur
le
script,
signé
Dalton
Trumbo,
alors
qu'il
le
trouve
trop
moralisateur.
Aussi
considère-t-il
qu'il
s'agit
de
son
oeuvre
la
plus
impersonnelle,
bien
qu'elle
soit
devenue
incontournable,
et
prend
dès
lors
bien
soin
de
garder
tout
le
contrôle
sur
ses
films.
En
1962,
le
cinéaste
tourne
"Lolita"
en
Angleterre,
loin
de
la
censure
puritaine
américaine,
sur
une
adaptation
du
roman
de
Vladimir
Nabokov
dans
lequel
un
professeur
de
lettres
tente
de
séduire
une
adolescente.
Coupé
et
remanié,
mais
tout
de
même
interdit
aux
moins
de
18
ans
lors
de
sa
sortie
aux
États-Unis,
la
nouvelle
oeuvre
de
Kubrick
fait
à
nouveau
scandale,
de
par
son
histoire
sulfureuse
cette
fois.
"Lolita"
marque
alors
la
rupture
du
réalisateur
avec
James.B.
Harris.
Par
ailleurs
définitivement
installé
en
Angleterre,
près
de
Londres,
c'est
dorénavant
seul
qu'il
produira
ses
prochains
films,
distribués
par
la
Warner
Bros.
Deux
ans
après
ce
scandale,
Stanley
Kubrick
présente
sa
satire
politico-militaire
"Docteur
Folamour",
en
pleine
guerre
froide.
Portée
par
le
génie
comique
de
Peter
Sellers,
la
fable
déjantée
est
cette
fois
particulièrement
bien
reçue,
décrochant
même
une
double
nomination
aux
Oscars
dans
les
catégories
Meilleur
film
et
Meilleur
réalisateur.
Triomphant,
Stanley
Kubrick
disparaît
alors
de
la
circulation...
C'est
qu'il
concocte
quelque
chose
:
après
cinq
années
passées
à
perfectionner
son
prochain
film
dans
l'ombre,
ayant
même
fermé
les
studios
à
la
presse
-
ce
qu'il
fera
dorénavant
de
façon
systématique
-,
le
réalisateur
revient
en
1968
avec
l'un
de
ses
projets
les
plus
ambitieux.
Coécrit
avec
Arthur
C.
Clarke,
"2001
:
L'odyssée
de
l'espace
"
ne
reçoit
qu'un
Oscar,
celui
des
Meilleurs
effets
visuels,
mais
comptera
avec
le
recul
parmi
les
grands
classiques
du
film
de
science-fiction.
Trois
ans
plus
tard
sort
"Orange
Mécanique",
adapté
du
roman
d'Anthony
Burgess.
Là
encore,
Stanley
Kubrick
fait
polémique.
...
S'il souhaitait par la suite porter à l'écran la vie de Napoléon, personnage à qui il voue une véritable admiration, Stanley Kubrick apaise sa frustration avec la fresque historique "Barry Lyndon", qu'il réalise en 1975 d'après le roman de W.M. Thackeray. Filmée comme une succession de tableaux du 18e siècle, celle-ci dépasse son budget initial de 8,5 millions de dollars, traîne sur quelque 250 jours de tournage, et fâche définitivement l'acteur Ryan O'Neal avec son réalisateur. Malgré une production ainsi difficile, et un accueil critique ensuite désastreux, le film obtient quatre Oscars : Meilleure direction artistique, Meilleure photographie, Meilleurs costumes et Meilleur arrangement musical.
Définitivement intouchable, Stanley Kubrick signe encore un de ses plus grands chefs-d'oeuvre en adaptant "Shining" de Stephen King en 1980. L'écrivain ne souhaite toutefois pas être crédité au générique, trouvant son roman dénaturé, et le film se voit poignardé par la critique, puis boudé du public. Mais, comme à son habitude, le cinéaste se révèle un véritable visionnaire, inventant notamment avec son technicien Garrett Brown le procédé de la steadycam pour ce film d'épouvante. Lequel deviendra à son tour un grand classique, non sans l'aide de la performance hallucinante de Jack Nicholson. Shelley Duvall, elle, se remettra difficilement de ce tournage où elle devait répéter jusqu'à 50 fois une même scène...
De longues années s'écoulent avant que Stanley Kubrick ne refasse surface. Après l'accident de voiture de R. Lee Ermey, acteur et conseiller technique sur son nouveau projet, le cinéaste revient finalement en force en 1987 avec "Full Metal Jacket". Réalisé d'après le livre "The Short Timers" de Gustav Hasford, ce nouveau film de guerre devient à son tour une référence mythique du septième art.
Il faudra ensuite attendre encore douze ans avant que Stanley Kubrick ne livre "Eyes Wide Shut", adapté du roman "La nouvelle rêvée" d'Arthur Schnitzler. Alors que Harvey Keitel a quitté le tournage, remplacé par Sydney Pollack, ce drame sous-tendu par une forte tension érotique est porté par un couple phare des années 1990 : Tom Cruise et Nicole Kidman, alors mariés à la ville, sont ici en proie au doute et à l'infidélité. Alors que Stanley Kubrick la considère comme sa plus grande oeuvre - bien qu'elle divise l'opinion publique et critique -, c'est en tout cas sa dernière. Le cinéaste meurt la même année, le 6 mars 1999, d'une crise cardiaque à 70 ans. Il travaillait pourtant déjà à un nouveau projet, le futuriste "A.I. Intelligence Artificielle", qui reviendra finalement à son ami Steven Spielberg...
Filmographie :
1999 : Eyes Wide Shut
1987 : Full Metal Jacket
1980 : Shining
1975 : Barry Lyndon
1971 : Orange mécanique
1968 : 2001, l'odyssée de l'espace
1964 : Docteur Folamour
1962 : Lolita
1960 : Spartacus
1957 : Les sentiers de la gloire
1956 : L'ultime razzia
1955 : Le baiser du tueur
1953 : Fear and Desire
Récompenses :
2000 : BAFTA Award posthume, pour l'ensemble de sa carrière
1999 : Bastone Bianco Award au Festival international du film de Venise, pour "Eyes Wide Shut"
1997 : Lion d'Or au Festival international du film de Venise, pour sa contribution au monde du cinéma
1976 : BAFTA Award du Meilleur réalisateur, pour "Barry Lyndon"
1972 : Pasinetti Award au Festival international du film de Venise, dans la catégorie Meilleur film étranger, pour "Orange mécanique"
1969 : Oscar des Meilleurs effets spéciaux, pour "2001, l'odyssée de l'espace"
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