Stéphane Brizé
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Scénariste et réalisateur français né à Rennes le 18 octobre 1966, Stéphane Brizé signe des films ayant un fort écho sociétal sur le public français : les laissés pour compte dans "Je ne suis pas là pour être aimé", le suicide assisté dans "Quelques heures de printemps" ou encore la crise et le chômage dans "La Loi du marché". Ce dernier film permet à Vincent Lindon de remporter le premier César de meilleur acteur en 2016.
Dès
sa
sortie
de
DUT
électronique,
Stéphane
Brizé
met
le
pied
dans
le
milieu
de
l'audiovisuel
via
divers
stage
et
un
emploi
à
la
télévision
où
il
était
préposé
à
l'égalisation
des
couleurs
des
différentes
caméras.
Installé
à
Paris,
ce
provincial
vide
de
toute
tentation
culturelle
dans
son
enfance
faite
de
parties
de
football
plus
que
de
cours
de
dessin
(qu'il
aurait
bien
aimé
suivre),
prend
en
parallèle
des
cours
d'art
dramatique
qui
le
passionne
tellement
qu'il
décide
de
tenter
sa
chance
comme
acteur
ainsi
que
metteur
en
scène
de
théâtre.
Mais
aucune
des
deux
voies
ne
l'épanouiront
totalement,
sa
pièce
Georges
Dandin,
une
comédie
de
Molière
revisitée
avec
la
troupe
des
Robins
des
bois
est
un
fiasco,
et
les
propositions
de
rôles
trop
rares
("Ada
sait
pas
dire
non",
"Au
petit
Marguery").
Téméraire,
il
se
donne
une
seconde
chance
et
s'essaie
à
la
réalisation.
Son
premier
court-métrage,
"Bleu
dommage",
reçoit
à
sa
sortie
en
1993,
le
Grand
Prix
du
Festival
de
Cognac.
Encouragé,
il
s'attèle
à
un
deuxième
court-métrage
trois
ans
plus
tard,
"L'oeil
qui
traîne",
gagnant
entre
autres
du
Grand
Prix
du
Festival
de
Vendôme.
Il
trimballe
ensuite
sa
caméra
sur
le
clip
vidéo
du
chanteur
Peter
Kröner,
avant
de
se
lancer
dans
le
grand
bain
de
la
réalisation
d'un
long-métrage.
"Le
Bleu
des
villes",
premier
d'une
longue
lignée
de
films
co-écrit
avec
l'actrice
Florence
Vignon,
sort
en
salles
en
1999.
Présenté
à
la
Quinzaine
des
réalisateurs,
section
parallèle
du
Festival
de
Cannes,
ce
portrait
sensible
d'une
contractuelle
(Mathilde
Seigner)
passée
à
côté
de
son
rêve
de
chanteuse,
séduit
la
critique
et
le
public
et
repart
avec
le
Prix
Michel
d'Ornano
du
meilleur
scénario.
Dès
lors,
Stéphane
Brizé
se
pose
comme
un
cinéaste
de
l'intime,
capable
de
décortiquer
les
failles
du
quotidien
de
manière
simple
et
dépouillée.
Le
réalisateur
humaniste
se
voit
ensuite
proposer
un
défi
de
taille
par
la
région
Val
de
Loire
:
écrire
et
tourner
en
seulement
dix
jours
un
film
avec
des
comédiens
non
professionnels.
Le
résultat
donne
le
chassé-croisé
amoureux
"Entre
adultes",
produit
par
Claude
Lelouch,
qui
ne
sort
en
salles
qu'en
2006,
après
le
succès
de
"Je
ne
suis
pas
là
pour
être
aimé"
(2005),
son
troisième
long-métrage.
Dans
ce
dernier,
Patrick
Chesnais
y
joue
un
homme
solitaire
et
inexpressif,
laissé
de
côté
par
la
société.
Son
inscription
à
des
cours
de
tango
va
lui
faire
reprendre
goût
à
la
vie.
Présenté
au
Festival
de
San
Sebastian,
le
film
est
nommé
à
plusieurs
reprises
aux
César,
mais
repart
bredouille.
Trois
ans
plus
tard,
il
signe
"Mademoiselle
Chambon",
de
nouveau
co-écrit
avec
Florence
Vignon,
qui
marque
sa
première
collaboration
avec
l'acteur
Vincent
Lindon.
Adapté
de
l'oeuvre
d'Eric
Holder
racontant
l'histoire
de
cette
passion
entre
un
homme
et
l'institutrice
de
son
fils
qui
va
venir
bousculer
son
quotidien
ordinaire
de
père
de
famille,
il
reçoit
le
César
de
la
meilleure
adaptation
en
2010.
Entre-temps,
Stéphane
Brizé
repasse
devant
la
caméra
pour
Thomas
Vincent
dans
"Le
Nouveau
Protocole".
Il
retrouve
Vincent
Lindon
deux
ans
plus
tard
pour
"Quelques
heures
de
printemps",
dans
lequel
ce
dernier
campe
un
fils
tout
juste
sorti
de
prison
et
contraint
de
retourner
vivre
chez
sa
mère
(Hélène
Vincent)
avec
qui
les
rapports
sont
tendus.
Difficultés
de
communication,
non-dits...
le
fils
apprend
sur
le
tard
la
démarche
de
sa
mère,
qui
a
entrepris
dans
son
dos
de
suivre
un
protocole
de
suicide
assisté.
À
la
fois
tendre
et
brutal,
le
film
s'inspire
du
documentaire
Le
Choix
de
Jean,
qui
avait
retourné
le
coeur
du
cinéaste
en
...
Jamais deux sans trois, Stéphane Brizé trouve les mots justes et le sujet adéquat pour parler une nouvelle fois à Vincent Lindon. Seul acteur professionnel dans "La Loi du marché" (2015), il prend à bras le corps le rôle d'un chômeur de longue durée acceptant un emploi ne correspondant pas à ses compétences professionnelles.
Dans le costume d'un vigile de supermarché, il va se retrouver au coeur d'un dilemme. Au sommet de leur collaboration, le duo s'attaque à des sujets peu traités au cinéma que sont la crise économique, les injustices sociales et le chômage. Touchant en plein coeur le public qui parvient à s'identifier au anti-héros joué par Lindon, le film sociétal est sélectionné en Compétition officielle au Festival de Cannes et lui vaut son tout premier César du meilleur acteur et Prix d'interprétation masculine à Cannes.
Le succès de "La Loi du marché" permet au cinéaste de boucler les financements d'un projet qui mûrit depuis longtemps dans sa tête : l'adaptation du roman de Guy de Maupassant, découvert il y a une vingtaine d'années et toujours resté dans un coin de sa tête. "Une vie" (2016), tourné au format carré 1:33 à Cherbourg et au Tréport pour la grande majorité met en scène Judith Chemla dans la peau de Jeanne le Perthuis des Vauds, personnage évoluant dans la Normandie de la première moitié du XIXème siècle.
Hypersensible, elle se retrouve incapable de faire face à la brutale réalité du monde dans lequel elle vit. Accrochée à son enfance, elle tente de faire peu à peu le deuil de ce paradis perdu.
Filmographie :
Réalisateur
2016 : Une Vie
2015 : La Loi du marché
2012 : Quelques heures de printemps
2009 : Mademoiselle Chambon
2006 : Entre adultes
2005 : Je ne suis pas là pour être aimé
1999 : Le Bleu des villes
Acteur
2008 : Le Nouveau Protocole, de Thomas Vincent
1999 : Nos vie heureuses, de Jacques Maillot
1995 : Ada sait pas dire non, de Luc Pagès
1995 : Au petit Marquery, de Laurent Bénégui
1993 : Bleu dommage, de Stéphane Brizé
Récompenses :
2015 : Mention spéciale du jury oecuménique du Festival de Cannes pour "La Loi du marché"
2013 : Prix de la critique américaine au Festival de COLCOA pour "Quelques heures de printemps"
2012 : Prix des Auditeurs du Masque et la Plume dans la catégorie film français pour "Quelques heures de printemps"
2010 : César de la meilleure adaptation, avec Florence Vignon, pour "Mademoiselle Chambon"
2006 : Prix spécial du jury au Festival de Vérone pour "Je ne suis pas là pour être aimé"
2006 : Prix Nouveau Talent Cinéma de la SACD
2005 : Prix CEC du meilleur film au Festival international du film de Saint-Sébastien pour "Je ne suis pas là pour être aimé"
1999 : Prix Michel-d'Ornano au Festival du cinéma américain de Deauville pour "Le Bleu des villes"
1999 : Mention honorable du Prix du Jury Jeune au Festival de Namur pour "Le Bleu des villes"
1997 : Grand Prix au Festival Mamers en Mars pour "L'oeil qui traîne"
1996 : Grand Prix au Festival de Rennes pour "L'oeil qui traîne"
1996 : Grand Prix au Festival d'Alès pour "L'oeil qui traîne"
1996 : Grand Prix au Festival du film de Vendôme pour "L'oeil qui traîne"
1994 : Prix du meilleur court métrage au Festival de Cognac pour "Bleu dommage"
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