Stephen King
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Maître de la littérature fantastique/horreur depuis les années 1970, Stephen King est l'un des auteurs vivants les plus lus dans le monde, avec plus de 300 millions d'exemplaires vendus en quarante ans de carrière. Écrivain prolifique multi-adapté au cinéma, il publie un ouvrage par an, hantant ses lecteurs, à qui il arrache les frayeurs les plus intimes avec son imagination débordante d'où découlent des créatures surnaturelles et des humains déséquilibrés.
Dans
son
oeuvre,
Stephen
King
ne
parle
que
de
ce
qu'il
connaît.
Du
moins
ce
à
quoi
son
imagination
fleuve
lui
donne
accès.
Le
Maine
d'abord,
cet
État
rural
où
il
a
vu
le
jour
le
21
septembre
1947.
Un
État
qu'il
va
fantasmer
dans
ses
romans.
Il
fantasmera
également
cette
figure
paternelle
qu'il
n'a
jamais
connue.
Son
père,
un
marin
qui
a
pris
les
voiles
à
sa
naissance
le
laissant
seul
avec
sa
mère
et
son
frère,
Stephen
King
le
remplacera
par
des
personnages
de
vieux
sage
ou
de
gaillard
sympathique.
Contrainte
de
déménager
régulièrement
car
leur
situation
financière
bat
de
l'aile,
la
famille
King
vit
chichement
mais
les
enfants
ne
manqueront
jamais
un
repas.
La
littérature
va
faire
son
entrée
très
tôt
dans
la
vie
de
Stephen.
Un
passe-temps
qui
l'emporte
loin
des
soucis
du
quotidien,
le
fait
voyager
dans
des
univers
divers
et
variés.
Amateur
de
romans
et
de
bandes
dessinées,
il
a
toujours
un
livre
dans
la
poche
et
une
feuille
de
papier
sous
la
main
pour
laisser
couler
l'encre
de
son
imagination.
Dès
6
ans,
il
écrit
sa
première
histoire
et
reçoit
25
cents
de
la
main
de
sa
mère
en
signe
d'encouragement,
ce
qui
le
pousse
à
continuer
dans
sa
lancée.
Sept
ans
plus
tard,
"I
Was
a
Teen-Age
Grave-Robber",
l'une
de
ses
histoires
cachées
au
fond
de
son
tiroir
d'enfant
prodige,
est
pour
la
première
fois
publiée
dans
un
fanzine
d'horreur.
Dans
les
couloirs
de
la
Lisbon
High
School,
au
début
des
années
1960,
il
rejoint
le
journal
du
lycée
et
en
devient
rapidement
le
rédacteur
en
chef.
Entretenant
sa
plume
en
publiant
régulièrement
des
chroniques
dans
des
magazines
américains
(le
Lisbon
falls
en
tête)
-
mais
en
enchaînant
les
lettres
de
refus
de
la
part
des
éditeurs
−,
il
se
spécialise
naturellement
en
littérature
à
l'Université
du
Maine,
qu'il
fréquente
de
1966
à
1971.
À
sa
sortie
de
la
faculté,
il
vit
des
années
de
disette
avec
sa
femme
Tabitha,
tous
deux
recroquevillés
dans
une
caravane.
Même
en
vendant
ses
premières
nouvelles,
l'auteur
ne
parvient
pas
à
vivre
de
son
art.
Embauché
dans
une
blanchisserie
industrielle,
il
lave
les
draps
des
motels
pour
subvenir
aux
besoins
de
sa
femme,
puis
de
ses
enfants.
Le
père
de
famille
débute
l'écriture
de
ce
qui
deviendra
son
premier
roman
dès
1973.
Alors
professeur
à
l'université,
il
n'est
pas
satisfait
de
ses
brouillons
qu'il
jette
dans
la
poubelle
de
leur
caravane.
Écrivant
plus
par
besoin
d'argent
que
par
amour
de
l'écriture
dans
un
premier
temps,
Stephen
King
redémarre
de
zéro
son
histoire
d'horreur.
Mais
c'était
sans
compter
sur
sa
femme,
qui
sauve
littéralement
de
la
poubelle
les
centaines
de
pages
parties
aux
oubliettes.
Grâce
à
ce
geste,
l'écrivain
va
retravailler
son
texte
et
parvenir
à
convaincre
un
éditeur.
En
1973,
paraît
alors
chez
Doubleday
son
premier
roman,
"Carrie",
pour
lequel
il
reçoit
un
chèque
de
400
000
dollars.
Lui
qui
en
touchait
64
000
par
an
comme
professeur,
ne
réfléchit
pas
bien
longtemps
avant
d'accepter
la
somme
et
tout
ce
que
cela
implique
derrière
:
fini
le
quotidien
dans
la
caravane,
les
fins
de
mois
difficiles
et
les
courses
poursuites
avec
les
éditeurs.
La
réception
du
livre,
boostée
par
le
film
de
De
Palma
trois
ans
plus
tard,
sa
sortie
en
format
poche
et
le
Grand
Prix
d'Avoriaz,
est
telle
que
Stephen
King
peut
se
consacrer
à
plein
temps
à
l'écriture.
En
France,
le
roman
ne
sort
qu'en
1976
chez
Gallimard.
Déjà
dans
"Carrie",
avec
sa
petite
fille
martyrisée
par
ses
copains
de
classe,
mais
dotée
d'un
don
de
télékinésie
redoutable
capable
de
semer
la
destruction
à
volonté,
l'écrivain
pose
les
premières
pierres
de
ce
que
sera
son
style
que
l'on
peut
décrire
de
naturaliste.
En
effet,
au-delà
de
se
positionner
comme
un
écrivain
de
genre,
ce
qui
est
plutôt
réducteur
au
vue
de
la
qualité
de
ses
oeuvres,
Stephen
King
est
à
classer
du
côté
des
écrivains
réalistes.
Situant
toujours
ses
intrigues
dans
une
banalité
de
tous
les
jours
et
un
environnement
familier,
il
y
fait
contre
toute
attente
surgir
le
fantastique
et
l'horreur.
L'équilibre
se
voit
alors
rompu
par
un
démon
extérieur
impossible
à
maîtriser.
Les
romans
suivants,
"Salem"
(1975),
rapidement
adapté
à
la
télévision
par
Tobe
Hooper
et
surtout
"Shining"
(1977),
l'imposent
comme
un
écrivain
majeur
dans
le
registre
du
fantastique.
Dans
le
premier,
un
écrivain
retourne
dans
sa
ville
natale
et
y
fait
la
connaissance
d'un
vampire
ayant
élu
domicile
chez
lui,
dans
le
second,
une
famille
s'installe
dans
un
hôtel
au
passé
macabre
et
à
l'avenir
pas
moins
paisible.
Cette
histoire
est
remâchée
par
Stanley
Kubrick
en
1980,
avec
un
Jack
Nicholson
inoubliable
en
père
de
famille
fou,
mais
cette
adaptation
ne
plaît
pas
à
l'auteur
qui
déclare,
en
revanche,
s'être
retrouvé
face
à
un
film
d'horreur
efficace.
Évoquant
avec
ses
lecteurs
des
créatures
invraisemblables,
des
vampires
aux
loups
garous
en
passant
par
les
fantômes,
il
parvient,
à
leur
faire
croire
en
leur
existence.
Une
prouesse
littéraire
réitérée
à
chacun
de
ses
romans,
appuyée
par
des
procédés
d'écriture
récurrents
:
les
italiques
(les
lettres
de
son
nom
sur
la
couverture
de
ses
livres
en
disent
long),
les
multiples
sauts
de
ligne
ou
encore
les
paragraphes.
Il
donnera
d'ailleurs
quelques
clés
pour
les
écrivains
en
herbe
dans
son
manuel
"Écriture
:
Mémoires
d'un
métier"
(2002)
:
"Les
paragraphes
sont
aussi
importants
sur
le
plan
visuel
que
sur
le
plan
significatif
:
ils
sont
les
signes
de
l'intention
(...)
La
description
commence
dans
l'imagination
de
l'auteur,
mais
doit
finir
dans
celle
du
lecteur
de
manière
à
ce
qu'il
frémisse
de
reconnaissance."
Dans
les
années
1980,
le
maître
de
l'épouvante
continue
d'accélérer
le
pouls
de
son
lectorat,
d'abord
en
prenant
le
pseudonyme
Richard
Bachman,
sous
lequel
il
publie
six
livres
avant
de
se
faire
démasquer.
En
livrant
ensuite
les
premiers
tomes
de
sa
saga
"La
Tour
sombre",
une
fresque
de
4
000
pages
mêlant
western
et
fantaisie,
s'étalent
sur
plus
...
Trahis et malmenés, les enfants de l'univers de King perdent rapidement leur innocence, car confrontés à des créatures extérieures qu'ils ne maîtrisent pas, mais aussi aux vices et à la folie des hommes. On pense à l'abus d'alcool notamment (de Jack de "Shining", de Jefferson dans "La Tour sombre", de Danny du "Docteur Sleep"), dont King lui-même a été dépendant avec la drogue pendant près de trente-cinq ans. Devenu sobre au milieu des années 1980, sa vie privée et professionnelle va être de nouveau chamboulée le 20 juin 1999. Ce jour-là, grièvement blessé par une camionnette qui l'a fauché, il est hospitalisé de nombreuses semaines. Il achètera d'ailleurs ladite camionnette pour la réduire en miettes à coup de masse.
Cette convalescence aura du positif sur son travail puisque sort en 1999 le roman de science-fiction "Dreamcatcher", dont la quasi-totalité a été écrite à l'hôpital. Comme s'il avait ouvert les yeux sur sa condition de mortel, il se remet rapidement au travail et se montre plus productif que jamais : "La Tempête du siècle" (1999), "La petite fille qui aimait Tom Gordon" (id.), "The Plant" (2000), "Un Tour sur le bolide" (2001), "Coeurs perdues en Atlantide" (id.). L'accident le convainc également de mettre un terme à sa saga "La Tour Sombre", terminée en 2005, lui qui ne pensait jamais l'achever. À cette époque, Frank Darabont adapte au cinéma "Les évadés" (1994) et "La Ligne verte" (1999) avec Tom Hanks : deux succès au box-office qui ne font qu'éclairer de nouveau le talent du raconteur d'histoires.
Depuis, parmi la pluie de récompenses qu'il a déjà reçue, l'auteur est récompensé en 2003 du National Book Award pour l'ensemble de son oeuvre. Dix ans plus tard, pourtant très rare dans les médias, il vient pour la première fois à la rencontre de son public français à l'occasion de la sortie de "Docteur Sleep", la suite des aventures de Danny Torrance. Cette année-là, Stephen King co-signe également le scénario de la série "Under the Dome", adaptée de son roman du même nom sorti en 2009. Annulée au bout de trois saisons, l'intrigue nous projette au coeur d'une ville bloquée sous un dôme qui va bouleverser l'ordre régi.
Flirtant avec la politique, la série comme le film nous rappelle que les textes de l'Américain ont parfois eu une dimension sociale et ancrés dans l'actualité comme dans "Dolores Claiborne" (1993), radiographie d'une vieille garce, par le biais de laquelle il évoquait les violences faites aux femmes et les conditions de vie de la classe moyenne. Dans "22/11/63" (2013), il proposait également une vision très critique de son pays natal, racontant le temps d'une histoire celle d'un homme voyageant dans le temps pour éviter l'assassinat de JFK.
Enfin, on le sait beaucoup moins mais Stephen King, auteur discret revendiquant son statut d'homme normal vivant tranquillement avec sa femme dans le Maine, a réalisé un film en1986, "Maximum Overdrive", qui a été un véritable échec commercial. On ne peut en dire autant de ses 150 nouvelles, 400 essais et sa soixantaine de romans qui ont fait de lui l'un des plus grands romanciers contemporains. Le King du fantastique.
Récompenses :
2016 : Prix Shirley Jackson du meilleur recueil de nouvelles pour Le Bazar des mauvais rêves
2016 : Prix Edgar-Allan-Poe de la meilleure nouvelle pour Obits
2015 : Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur roman pour Mr. Mercedes
2014 : Prix Bram Stoker du meilleur roman pour Docteur Sleep
2012 : Los Angeles Times Book Prize du meilleur thriller pour 22/11/63
2011 : Prix British Fantasy du meilleur recueil de nouvelles pour Nuit noire, étoiles mortes
2011 : Prix Bram Stoker du meilleur recueil de nouvelles pour Nuit noire, étoiles mortes
2010 : Prix Shirley Jacskon de la meilleure nouvelle longue pour Morality
2009 : Prix Bram Stoker du meilleur roman pour Duma Key et du meilleur recueil de nouvelles pour Juste avant le crépuscule
2007 : Prix Edgar-Allan-Poe pour l'ensemble de sa carrière
2007 : Prix Bram Stoker du meilleur roman pour Histoire de Lisey
2005 : Prix British Fantasy du meilleur roman pour La Tour sombre
2003 : National Book Award pour l'ensemble de sa carrière
2003 : Prix Bram Stoker pour l'ensemble de sa carrière
2001 : Prix Bram Stoker du meilleur livre non-fictif Ecriture : Mémoires d'un métier
1999 : Prix Bram Stoker du meilleur roman pour Sac d'os
1997 : Grand prix de l'Imaginaire du meilleur essai pour Anatomie de l'horreur
1997 : Prix Bram Stoker du meilleur roman pour La Ligne verte
1996 : Prix Bram Stoker de la meilleure nouvelle longue pour Déjeuner au Gotham Café
1991 : Prix Bram Stoker du meilleur recueil de nouvelles pour Minuit 2 / Minuit 4
1988 : Prix Bram Stoker du meilleur roman pour Misery
1987 : Prix British Fantasy du meilleur roman pour Ca
1986 : Prix Locus du meilleur recueil de nouvelles pour Brume
1983 : Prix British Fantasy de la meilleure nouvelle pour La Méthode respiratoire
1982 : Prix World Fantasy de la meilleure nouvelle pour Le Chenal
1982 : Prix British Fantasy du meilleur roman pour Cujo
1980 : Prix Balrog du meilleur recueil de nouvelles pour Danse macabre
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