The Kinks
- En bref
- 4 news
- vidéos
- 1 photo
- Filmographie
- Discographie

S'il est nettement moins connu que ses compatriotes The Beatles ou The Rolling Stones, le groupe britannique qui restera néanmoins à jamais gravé dans l'imaginaire collectif - si ce n'est pour son nom, au moins pour des tubes comme "You Really Got Me", "Sunny Afternooon" et "All Day and All Of the Night" - voit le jour au milieu des années 1960 dans la banlieue londonienne de Muswell Hill, sous l'impulsion de Ray et Dave Davies.
Les
deux
frères
se
mettent
à
la
musique
côte-à-côte,
apprenant
tous
deux
la
guitare
dès
le
plus
jeune
âge
et
jouant
ensemble
leur
premier
concert
à
respectivement
16
et
13
ans.
L'aîné
se
mue
ensuite
en
chanteur
lorsqu'il
prend,
en
1963,
la
tête
d'un
groupe
formé
par
son
petit
frère
avec
le
bassiste
Pete
Quaife,
d'abord
dénommé
The
Ravens.
Après
avoir
recruté
Mick
Avory
à
la
batterie,
les
jeunes
gens
se
mettent
d'accord
sur
un
nouveau
nom
de
scène
:
ils
se
dénommeront
The
Kinks,
tiré
du
terme
anglais
"kinky"
qui
peut
à
la
fois
signifier
"farfelu"
ou
"olé
olé".
Un
an,
et
une
paire
de
singles
passée
inaperçue,
plus
tard,
la
jeune
formation
-
dont
les
membres
n'ont
alors
qu'entre
17
et
20
ans
-
rencontre
son
premier
grand
succès
grâce
à
un
titre
écrit
par
Ray
Davies
:
You
Really
Got
Me.
Alors
que
ce
dernier
se
verra
cité
comme
un
précurseur
du
genre
protopunk,
il
propulse
au
milieu
des
années
1960
ses
interprètes
originaux
sur
les
devants
de
la
scène.
Déjà
installé
dans
une
confortable
première
place
du
classement
au
Royaume-Uni,
le
titre
part
se
hisser
en
septième
position
des
charts
américains,
incluant
ainsi
de
facto
The
Kinks
dans
la
British
Invasion
lancée
par
The
Beatles
puis
nombreux
autres
compatriotes
musicaux
aux
États-Unis.
Fort
de
ce
triomphe,
le
groupe
diffuse
rapidement
un
premier
album
éponyme
et
bientôt
un
nouveau
single,
All
Day
and
All
Of
the
Night,
qui,
à
peine
trois
mois
après
You
Really
Got
Me,
fait
encore
un
carton.
Grâce
au
frère
aîné,
auteur
prolifique,
The
Kinks
ne
s'arrête
pas
là
:
s'en
suivent
en
1965
Set
Me
Free,
See
My
Friends,
Tired
Of
Waiting
For
You,
A
Well
Respected
Man,
Till
the
End
of
The
Day...
Des
titres
qui
montrent
graduellement
une
évolution
(bien
accueillie)
dans
la
musique
du
groupe
britannique,
et
notamment
dans
l'écriture
de
Ray
Davies
qui
tend
de
plus
en
plus
vers
la
satire
politico-sociale,
jusqu'à
atteindre
une
apogée
en
1966
avec
le
hit-single
Sunny
Afternoon.
Celui-ci
sera
toutefois
le
dernier
grand
tube
aux
États-Unis
de
The
Kinks,
victime
cette
année-là
d'une
interdiction
d'entrée
sur
le
territoire
instaurée
par
la
Fédération
américaine
des
musiciens.
Des
années
plus
tard,
Ray
Davies
reviendra
sur
les
raisons
d'une
telle
sanction,
évoquant
"un
mélange
entre
une
mauvaise
médiation,
un
mauvais
management,
de
la
malchance
et
un
mauvais
comportement".
Avant
d'ajouter
:
"Donc,
on
a
mérité
ce
qu'on
a
eu".
Il
est
vrai
que
les
membres
de
la
formation
britannique
se
sont
forgés
une
sacré
réputation
d'alcooliques
bagarreurs...
Une
qui
remonte
sans
doute
à
ce
concert
programmé
à
Cardiff
en
mai
1965,
durant
lequel
le
guitariste
Dave
Davies
et
le
batteur
Mick
Avory
en
sont
venus
au
main,
sur
scène,
jusqu'à
envoyer
le
premier
à
l'hôpital
et
le
second
en
prison.
Sans
compter
que
les
deux
frères
entretiennent
entre
eux
des
relations
particulièrement
tendues
-
qui
ne
s'arrangeront
pas
au
fil
du
temps.
Tandis
qu'il
ne
pourra
ainsi
plus
remettre
les
pieds
chez
l'Oncle
Sam
jusqu'en
1969,
le
groupe
continue
entre-temps
d'asseoir
sa
notoriété
au
Royaume-Uni
avec
des
titres
comme
Dead
End
Street
(1966),
Waterloo
Sunset
(1967)
puis
Days
(1968).
L'album
"The
Kinks
Are
the
Village
Green
Preservation
Society"
(1968)
marque
ensuite
le
début
d'une
nouvelle
évolution
musicale,
plus
conceptuelle,
menée
du
bout
du
crayon
par
Ray
Davies.
S'il
ne
rencontre
pas
un
grand
succès
commercial,
l'opus
reçoit
l'éloge
des
critiques
-
britanniques
d'abord
puis
américaines
-
et
se
verra
plus
tard
...
Or le groupe, embarqué dans une voie musicale trop expérimentale au goût du grand public, à coup de bande originale d'un film traitant d'une transplantation pénienne ("Percy", 1971) et d'opéras-rocks ("Preservation Act" 1 & 2, 1973 et 1974), aura par la suite bien du mal à retrouver sa gloire d'antan. C'est finalement à la fin des années 1970 que The Kinks est remis au goût du jour. Et ce notamment grâce à quelques nouveaux arrivants sur la scène musicale qui revisitent leurs anciens tubes, comme Van Halen (You Really Got Me, 1978) et The Pretenders (Stop Sobbing, 1979) - dont la chanteuse Chrissie Hynde partagera d'ailleurs un temps la vie de Ray Davies, avec la naissance d'une fille en 1983. Mais si le groupe renoue avec le succès à ce moment-là, c'est aussi grâce à de nouveaux albums, moins conceptuels que les précédents, comme "Low Budget" (1979) qui se voit certifié disque d'or - une première depuis la publication d'un best of... en 1968.
En 1983, The Kinks réinvestit le Top 10 des charts américains avec le single Come Dancing. Ce dernier est suivi peu après de Don't Forget to Dance, qui se débrouille pas trop mal à son tour avec une petite vingt-neuvième position. Tous deux sont issus de l'album "State of Confusion", très bien accueilli des critiques qui vantent pour leur part les mérites du titre Long Distance, "étonnement Dylanesque" selon Parke Puterbaugh du magazine Rolling Stone. Mais voilà que le groupe retombe encore dans l'oubli avec une succession d'échecs commerciaux. Après une introduction méritée au Rock and Roll Hall of Fame en 1990, le groupe enregistre finalement son dernier album studio, "Phobia", en 1993. Après quoi les deux frères, affichés côte-à-côte une dernière fois sur scène trois ans plus tard, poursuivront par la suite des carrières solos sans jamais connaître autant de succès.
Il faudra attendre près de vingt ans avant de retrouver Ray et Dave Davies ensemble sur scène, à l'occasion d'un concert du second donné à Londres en décembre 2015. Après les avoir ainsi vu reprendre le mythique You Really Got Me, autant dire que les fans ont vite espéré le retour du groupe britannique des sixties. Un espoir finalement coupé court par le guitariste en novembre 2016, celui-ci déclarant sur les réseaux sociaux que "(lui) et Ray n'ont pas du tout parlé de concerts des Kinks". Avant, toutefois, de laisser entendre à une nouvelle collaboration musicale au nom des frères Davies...
Discographie :
1993 : Phobia
1989 : UK Jive
1986 : Think Visual
1984 : Word of Mouth
1983 : State of Confusion
1981 : Give the People What They Want
1979 : Low Budget
1978 : Misfits
1977 : Sleepwalker
1975 : Schoolboys in Disgrace
1975 : Soap Opera
1974 : Preservation Act 2
1973 : Preservation Act 1
1972 : Everybody's in Show-Biz
1971 : Muswell Hillbillies
1971 : Percy (Bande originale)
1970 : Lola Versus Powerman and the Moneygoround, Part One
1969 : Arthur (Or the Decline and Fall of the British Empire)
1968 : The Kinks Are the Village Green Preservation Society
1967 : Something Else by The Kinks
1966 : Face to Face
1965 : The Kink Kontroversy
1965 : Kinda Kinks
1964 : Kinks
Ses dernières news
Toutes ses news
10 morceaux rafraîchissants à écouter en temps ...

Des Jackson 5 à One Direction : une histoire ...

