Tobias Jesso Jr.
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Auteur de mélodies que le magazine Rolling Stone juge "intemporelles", étant lui-même comparé par nombreux autres à John Lennon, Harry Nilsson, voire Elton John, le jeune homme de 30 ans qui débarque à peine sur la scène musicale en 2015 fait déjà l'unanimité.
Tobias
Jesso
Jr.
-
il
ajoutera
lui-même
le
suffixe
pour
éviter
toute
confusion
sur
la
Toile
avec
son
père,
dirigeant
d'une
société
informatique
-
grandit
à
Vancouver.
Comme
la
plupart
des
enfants,
le
premier
instrument
qu'il
apprend
à
manier
est
la
flûte
à
bec.
Mais
le
petit
prodige
passe
vite
au
saxophone,
puis
à
la
basse
et
à
la
guitare.
Génie
créatif,
rêvant
d'entertainment,
il
décide
de
partir
dans
sa
vingtaine
pour
Los
Angeles.
Or,
au
bout
de
quatre
années
passés
à
tenter
de
percer
en
tant
que
scénariste
et/ou
musicien,
le
jeune
homme
abdique.
"La
compétition
est
impitoyable",
dira-t-il
aux
Inrockuptibles
:
"Hollywood
m'a
recraché".
Alors
revient-il
à
27
ans
dans
sa
ville
natale,
"les
mains
vides"
et
un
peu
honteux,
sans
savoir
que
c'est
finalement
là
que
sa
chance
va
tourner.
Grâce
à
un
ami,
il
se
trouve
un
petit
job
(et
une
nouvelle
passion)
dans
une
société
de
déménagement...
de
pianos.
À
ses
heures
perdues,
l'artiste
désabusé
essaie
d'amadouer
ce
nouvel
instrument
et
écrit
quelques
chansons
-
dont
une,
Hollywood,
inspirée
de
son
expérience
désastreuse
dans
la
Cité
des
Anges.
Modeste,
il
avouera
au
Guardian
que
si
ses
premières
démos
sont
si
langoureuses,
rappelant
la
musique
naïve
des
années
1960
et
1970,
et
notamment
celle
des
Beatles,
c'est
qu'à
ce
moment-là
il
ne
sait
"pas
faire
autre
chose
que
des
ballades".
Mais
celui
qui
dit
à
Billboard
ne
savoir
"ni
jouer
ni
chanter
très
bien",
ajoutant
"Il
faut
que
je
m'améliore",
s'en
sort
déjà
pas
mal.
Preuve
en
est,
Tobias
Jesso
Jr.
ne
tarde
pas
à
attirer
l'attention
lorsqu'il
se
met
à
diffuser
ses
vidéos
sur
YouTube.
Dès
la
première,
Just
a
Dream,
cet
éternel
enthousiaste
s'extasie
:
"Je
me
suis
rendu
compte
après
quelques
jours
qu'elle
avait
été
vue
34
fois,
alors
je
me
suis
dit
'Oh,
cool
!'.
Puis
j'ai
commencé
à
poster
des
chansons
sur
Facebook
pour
mes
amis
(...)
Ils
se
sont
tous
mis
à
augmenter
le
nombre
de
vues
à
coups
de
clics,
si
bien
que
j'avais
plus
d'une
centaine
de
vues,
et
je
me
disais
'Je
...
Mais le chanteur et musicien ne doit pas seulement son ascension à cette petite popularité sur les réseaux sociaux. Il a, aussi, su forcer son destin. Lorsqu'il découvre que le groupe Girls - un de ses préférés - se sépare, Tobias Jesso Jr. envoie un mail à son bassiste et producteur Chet "JR" White avec un lien vers une de ses chansons. "Comme un miracle", dit-il, ce dernier lui répond... Naît alors une fructueuse collaboration : lui, envoie tout ce qu'il écrit à son nouveau mentor pour de précieux conseils, ce dernier se met à partager les compositions de l'artiste en herbe à son entourage. De fil en aiguille, voilà que le grand dadais de deux mètres à la tignasse de Jim Morrison est signé auprès du label True Panther Sounds - qui représentait notamment Girls avant sa dissolution.
Avec l'aide de producteurs de renom, comme Ariel Rechtshaid ou Patrick Carney des Black Keys, Tobias Jesso Jr. enregistre son premier album studio, "Goon", sur le piano qu'il a depuis appris à mieux jouer. Diffusé en 2015, l'opus fait sensation auprès des critiques qui annoncent la naissance d'un artiste hors norme, dans la veine des plus grands auteurs-compositeurs des années 1960 et 1970, Lennon en tête. Et depuis qu'Adele a partagé le lien de sa vidéo How Could You Babe à ses plus de 20 millions de followers sur Twitter, Tobias Jesso Jr. bat tous ses records en nombre de vues sur YouTube. À la fin de l'année, il écrit un titre pour le troisième album studio de la célèbre chanteuse britannique, "25", intitulé When We Were Young. Avec elle, encore, il participe également au single Alive de Sia pour son opus "This Is Acting". Deux grands tubes qui devraient en effet présager un grand succès pour ce nouveau venu sur la scène musicale internationale.
Discographie :
2015 : Goon