William Friedkin
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- Filmographie
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Cinéaste prodige, réalisateur provocateur, réputé difficile et même surnommé Hurricane Billy par ses admirateurs, William Friedkin est l'un des meilleurs metteurs en scène américains des années 1970. Malgré une carrière en dents de scie, c'est en 1973 qu'il rencontre le succès de sa vie avec le long-métrage d'horreur : "L'Exorciste".
Friedkin
voit
le
jour
en
1935
à
Chicago.
Il
vit
une
enfance
indigente,
son
père
ne
gagnant
que
très
mal
sa
vie.
Le
jeune
William
a
un
choc
lorsqu'il
voit
l'immense
et
complexe
"Citizen
Kane"
(1941)
du
réalisateur
Orson
Welles.
Dès
l'âge
de
17
ans,
une
vocation
de
cinéma
-
mais
de
grand
cinéma
-
l'anime.
Sans
tergiverser,
il
prend
la
voie
de
la
réalisation
et
commence
d'ailleurs
par
le
genre
documentaire.
En
1962,
il
intègre
l'équipe
du
maître
du
suspens
qui
aura
grande
influence
sur
lui,
Alfred
Hitchcock.
William
Friedkin
fait
ses
classes
de
réalisation
sur
l'un
des
épisodes
de
"Suspicion",
qui
fait
suite
à
l'émission
"Alfred
Hitchcock
Presents".
Il
réalise
par
la
suite
quelques
longs-métrages
sans
grand
éclat
mais
qui
posent
néanmoins
les
bases
de
son
cinéma,
des
thématiques
sensibles,
dures,
traitées
de
front.
En
1971,
il
met
en
scène
Gene
Hackman
dans
"The
French
Connection",
film
de
gangsters
qui
remporte
un
grand
succès
public.
Ce
premier
triomphe
mène
le
réalisateur
jusqu'aux
Oscars,
où
le
film
en
décroche
cinq,
dont
celui
de
meilleur
film,
meilleur
réalisateur
et
meilleur
acteur
pour
Gene
Hackman.
Friedkin,
tout
auréolé
de
ses
succès,
séduit
les
studios
et
s'attaque
alors
à
un
genre
encore
balbutiant
dans
les
années
1970,
l'horreur.
Grâce
à
des
moyens
considérables
pour
l'époque,
William
Friedkin
imagine
alors
l'histoire
qui
va
glacer
le
sang
de
plusieurs
générations:
la
possession
du
corps
d'une
petite
fille,
Regan,
par
le
diable.
Il
fait
appel
à
Max
Von
Sydow,
acteur
suédois
pour
camper
le
prêtre
exorciseur,
Père
Merrin,
qui
va
tout
tenter
pour
apaiser
Regan,
en
proie
à
des
crises
d'hystérie,
de
violence
et
de
pulsions
de
mort.
Alors
que
le
public
de
l'époque
était
bercé
par
les
récits
angoissants
mais
élégants
d'Alfred
Hitchcock,
Friedkin
amorce
un
nouveau
chapitre
dans
le
cinéma
américain,
l'épouvante
directe,
sanglante,
sale
voire
nauséabonde
qui
transmet
au
spectateur
une
vraie
peur,
installée,
mémorable.
Il
rivalise
d'invention
pour
faire
de
la
jeune
actrice
Linda
Blair,
une
Regan
complètement
métamorphosée
par
la
possession,
profanant
des
horreurs
d'une
terrifiante
vulgarité,
bouleversant
de
fait
les
rôles
charmants
et
délicats
alors
destinés
aux
enfants
acteurs...
Friedkin,
à
l'instar
de
l'un
de
ses
précédents
patrons,
le
susnommé
Alfred,
porte
un
intérêt
et
un
soin
important
à
la
musique
de
son
film.
Il
renvoie
le
compositeur
Lalo
Schifrin,
insatisfait
par
ses
propositions
et
emprunte
pour
le
thème
-
glaçant
!
-
du
film,
un
extrait
de
"Tubular
Bells",
l'album
de
Mile
Oldfield
qui
lui
en
sera
d'ailleurs
reconnaissant...
Jack
Nitzsche
en
assure
par
ailleurs
les
musiques
additionnelles.
C'est
un
nouveau
jackpot
pour
Friedkin
qui
voit
son
film
favori
des
Oscars,
remportant
le
meilleur
son
et
le
meilleur
scénario
original.
Les
Golden
Globes
choisissent
...
Par la suite c'est une légère pente descendante qu'amorce le réalisateur, notamment en 1977 avec son remake - un peu manqué - du chef-d'oeuvre français, "Le salaire de la peur" d' Henri-Georges Clouzot. Avec "Têtes vides cherchent coffres pleins" (1978) et "La Chasse", il se concentre sur le genre policier avec plus ou moins d'habileté, préférant le réalisme à un nouvel épisode d'épouvante.
Il faut attendre les années 2000 pour enfin voir Friedkin entrer de nouveau dans les grâces de la critique internationale. Il met en scène "L'Enfer du devoir" avec Samuel L.Jackson et Tommy Lee Jones, sur fond de procès militaire.
En 2011, il est l'un des premiers réalisateurs à sortir Matthew McConaughey de la mélasse indigeste dans laquelle il se trouve, à savoir sa filmographie. Il lui offre l'un de ses meilleurs rôles, celui de Killer Joe Cooper dans "Killer Joe", avec Emile Hirsch. Ce thriller réussi permet à l'acteur texan de se racheter une crédibilité, aujourd'hui vérifiée, et c'est un come-back en bonne et due forme pour Friedkin.
En mai 2016, le réalisateur déclare lors du Festival de Cannes que le Vatican l'aurait invité à filmer à Rome une véritable cérémonie d'exorcisme. Pendant ce même festival, Friedkin annonce qu'il travaille ardemment sur une adaptation de la vie de l'actrice des années 1920, la sulfureuse Mae West, avec Bette Midler dans le rôle principal.
William Friedkin, francophile reconnu, a été brièvement marié à l'actrice Jeanne Moreau dans les années 1970.
Filmographie :
2011 : Killer Joe
2006 : Bug
2003 : Traqué
2000 : L'Enfer du devoir
1995 : Jade
1994 : Blue Chips
1990 : La Nurse
1988 : Le Sang du châtiment
1985 : Police fédérale Los Angeles
1983 : Le Coup du siècle
1980 : La Chasse
1978 : Têtes vides cherchent coffres pleins
1977 : Le Convoi de la peur
1973 : L'Exorciste
1971 : French Connection
1970 : Les Garçons de la bande
1968 : L'Anniversaire
1968 : The Night They Raided Minsky's
1967 : Good Times
Récompenses :
2013 : Lion d'or de Venise pour l'ensemble de sa carrière
2011 : Souris d'or de Venise pour Killer Joe
2006 : Prix FIPRESCI de la Quinzaine des Réalisateurs pour Bug
1997 : Etoile sur le Hollywood Walk of Fame
1974 : Golden Globe du meilleur réalisateur pour L'Exorciste
1972 : Oscar du meilleur réalisateur pour The French Connection
1972 : Golden Globe du meilleur film pour The French Connection
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