Yves Montand
- En bref
- 29 news
- 27 vidéos
- 2 photos
- Filmographie
- Discographie

D'origine italienne, Yves Montand, de son vrai nom Ivo Livi, voit le jour le 13 octobre 1921 à Monsummarno Terme en Toscane. Cadet d'une fratrie de trois enfants, il est issu d'une famille d'ouvriers très engagée sur le terrain politique.
Deux
ans
après
sa
naissance,
la
famille
Livi
quitte
l'Italie
fasciste,
alors
dirigée
d'une
main
de
fer
par
Mussolini.
À
leur
arrivée
en
France,
les
Livi
s'installent
dans
les
quartiers
pauvres
de
Marseille.
Le
8
janvier
1929,
les
Livi,
qui
sont
parvenus
à
s'intégrer
dans
la
cité
phocéenne,
obtiennent
la
nationalité
française
et
Ivo
devient
Yves.
En
1932,
alors
que
son
père,
Giovanni,
se
voit
contraint
de
déposer
le
bilan
de
sa
fabrique
de
balais,
l'adolescent
de
12
ans
se
met
à
travailler
illégalement.
Livreur,
serveur,
apprenti
dans
un
salon
de
coiffure
pour
dames,
il
multiplie
les
emplois
pour
subvenir
aux
besoins
de
la
famille
et
se
prend
de
passion
pour
la
coiffure,
à
l'instar
de
sa
soeur
Lydia.
Titulaire
d'un
CAP
de
coiffure,
c'est
pourtant
vers
un
tout
autre
métier
que
le
jeune
franco-italien
se
destine.
Attiré
depuis
tout
petit
par
le
monde
du
spectacle
et
les
comédies
musicales
jouées
par
son
idole
Fred
Astaire,
Yves
décroche
un
poste
de
chauffeur
de
salles
dans
un
cabaret
de
music-hall
marseillais.
Il
passera
même
de
l'autre
côté
du
rideau,
entonnant
les
refrains
de
Charles
Trenet
ou
de
Maurice
Chevalier
et
imitant
entre
autres
le
trublion
Fernandel.
Le
directeur
du
cabaret,
convaincu
que
la
place
du
show
man
n'est
pas
dans
l'ombre
mais
bel
et
bien
sous
la
lumière
des
projecteurs,
il
le
prend
sous
son
aile
et
lui
conseille
de
changer
de
nom
:
Yves
Livi
devient
Yves
Montand.
Jeu
d'acteur,
cours
de
chant,
présence
scénique,
tout
y
passe.
Yves
Montand
parcourt
la
France
et
réalise
son
rêve
:
chanter
sur
la
scène
de
l'Alcazar,
à
Marseille.
Il
rencontre
son
premier
succès
avec
la
chanson
Dans
les
plaines
du
Far-West,
écrite
par
Hubert
Melone
alias
Charles
Humel.
La
suite
de
sa
carrière
de
chanteur
est
compromise.
La
seconde
guerre
mondiale
éclate
et
la
scène
n'est
plus
à
l'ordre
du
jour.
Contraint
de
trouver
des
emplois
alimentaires,
Yves
Montand
se
retrouve
manoeuvre
aux
Chantiers
de
Provence,
puis
docker,
tout
en
continuant
de
pousser
la
chansonnette
quand
l'occasion
se
présente.
Malgré
le
contexte
politique,
il
parvient
à
se
faire
remarquer
par
le
producteur
Emile
Audiffred,
qui
lui
donne
son
accord
pour
monter
à
Paris.
Du
théâtre
de
l'ABC
au
Moulin
Rouge,
le
chanteur
fait
des
étincelles.
Choisi
fin
juillet
1944
pour
chanter
en
première
partie
d'Edith
Piaf,
il
fréquente
ensuite
le
tout-Paris,
qui
n'est
pas
au
courant
de
son
idylle
avec
la
chanteuse.
Dans
la
foulée
de
son
succès
sur
les
plus
grandes
scènes
parisiennes,
l'artiste
décroche
son
premier
rôle
au
cinéma
dans
Étoile
sans
lumière
(1945)
de
Marcel
Blistène
avec
Edith
Piaf
en
tête
d'affiche.
L'année
suivante,
le
couple-star
se
sépare,
à
l'initiative
de
Piaf,
qui
juge
que
le
talent
de
Montand
lui
fait
quelque
peu
de
l'ombre.
Dans
les
années
1940,
en
parallèle
de
ses
collaborations
musicales
(l'auteur
Francis
Lemarque,
la
Warner,
le
pianiste
Bob
Castella,
le
guitariste
Henri
Crolla),
il
multiplie
les
tournages,
sous
la
direction
de
Marcel
Carné
(Les
Portes
de
la
nuit),
Claude
Autant-Lara
(L'Auberge
rouge)
ou
Henri-Georges
Clouzot
(Le
Salaire
de
la
peur)
et
rencontre
Simone
Signoret
le
19
août
1949,
avec
qui
il
se
marie
en
1951.
S'en
suit
une
tournée
de
music-hall
en
URSS
et
dans
les
pays
du
Bloc
de
l'Est,
au
cours
desquelles
il
réalise
que
le
communisme,
système
politique
pour
lequel
il
vouait
une
admiration
sans
nom,
n'est
pas
ce
qu'il
pensait
être.
Le
couple-vedette
s'envole
ensuite
pour
les
Etats-Unis,
où
il
décroche
une
invitation
pour
danser
sur
la
chaîne
américaine
NBC.
C'est
à
la
suite
de
son
numéro
avec
Dinah
Shore
qu'il
se
voit
proposer
un
rôle
dans
Le
Milliardaire
de
George
Cukor,
avec
Marilyn
Monroe,
qui
ne
le
laisse
pas
indifférent.
Leur
liaison
fait
la
Une
des
taboïds.
À
compter
de
1964,
Yves
Montand
se
consacre
presque
exclusivement
à
sa
carrière
d'acteur.
Il
s'impose
dans
les
films
de
Costa-Gavras,
Alain
Resnais,
Jean-Pierre
Melville
ou
encore
Gérard
Oury
et
devient
l'un
des
acteurs
fétiches
de
Claude
Sautet,
avec
qui
il
tourne
trois
films
(César
et
Rosalie,
Vincent,
François,
Paul...
et
les
autres,
Garçon
!).
De
retour
sur
la
scène
musicale
dans
les
années
1980,
il
enregistre
l'album
Montand
d'hier
et
d'aujourd'hui
et
triomphe
à
l'Olympia.
Quatre
ans
plus
tard,
Simone
Signoret
décède
d'un
cancer
à
l'âge
de
64
ans.
Il
terminera
le
restant
de
ses
jours
aux
côtés
de
Carole
Amiel,
son
assistante
sur
la
tournée
de
1982.
Avec
elle,
il
aura
son
seul
enfant,
Valentin,
né
le
31
décembre
1988.
Yves
Montand
disparaît
le
9
novembre
1991
d'un
infarctus
du
myocarde
à
l'âge
de
70
ans,
laissant
derrière
lui
une
discographie
riche
de
19
albums
et
une
filmographie
riche
de
80
films.
Discographie
1952
:
Yves
Montand
chante...
1953
:
Montand
chante
Paris
1953
:
Yves
Montand
chante
ses
dernières
créations
1953
:
Récital
1953
au
Théâtre
de
L'Étoile
(Album
Live)
1954
:
Yves
Montand
chante
ses
derniers
succès
1955
:
Y.
Montand
1955
:
Chansons
populaires
de
France
1958
:
Dix
...
1958 : Je Soussigné Yves Montand
1958 : Récital 1958 au Théâtre de L'Étoile de Paris (Album Live)
1960 : Dansez avec Yves Montand
1961 : Rengaine ta rengaine
1962 : Yves Montand chante Jacques Prévert
1964 : Le Paris De...
1967 : Yves Montand "7"
1968 : La Bicyclette
1974 : Montand de mon temps (versions réenregistrées)
1981 : Montand d'hier et d'aujourd'hui
1982 : Olympia 81 (Album Live)
1984 : Chante David Mc Neil
1988 : 3 places pour le 26 (BOF - avec M.May)
1997 : Plaisirs inédits
Filmographie
1941 : La prière aux étoiles, de Marcel Pagnol
1945 : Étoile sans lumière, de Marcel Blistène
1946 : Les Portes de la nuit, de Marcel Carné
1948 : L'Idole, d'Alexandre Esway
1950 : Souvenirs perdus, de Christian-Jaque
1951 : L'Auberge rouge, de Claude Autant-Lara (Voix)
1951 : Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi), de Luciano Emmer
1952 : Paris chante toujours !, de Pierre Montazel
1953 : Le Salaire de la peur, d'Henri-Georges Clouzot
1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri), d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot
1955 : Napoléon, de Sacha Guitry
1955 : Les héros sont fatigués, d'Yves Ciampi
1955 : Marguerite de la nuit, de Claude Autant-Lara
1956 : Un matin comme les autres, de Yannick Bellon
1957 : Django Reinhardt de Paul Paviot (Court-métrage, voix)
1957 : Hommes et loups (Uomini e lupi), de Giuseppe De Santis
1957 : Les Sorcières de Salem, de Raymond Rouleau
1957 : La Rose des vents (Die Windrose), de Joris Ivens et Yannick Bellon
1957 : Un dénommé Squarcio (La grande strada azzurra), de Gillo Pontecorvo
1958 : Premier mai (Festa di maggio), de Luis Saslavsky
1959 : La Loi (La Legge), de Jules Dassin
1960 : Le Milliardaire (Let's Make Love), de George Cukor
1961 : Sanctuaire (Sanctuary), de Tony Richardson
1961 : Aimez-vous Brahms ? (Goodbye Again), d'Anatole Litvak
1962 : Ma geisha (My Geisha), de Jack Cardiff
1963 : Le Joli Mai, de Chris Marker (Voix)
1965 : Compartiment tueurs, de Costa-Gavras
1966 : La Guerre est finie, d'Alain Resnais
1966 : Paris brûle-t-il ? (Is Paris Burning?), de René Clément
1966 : Grand Prix, de John Frankenheimer
1967 : Vivre pour vivre, de Claude Lelouch
1968 : Un soir, un train, d'André Delvaux
1969 : Mister Freedom, de William Klein
1969 : Le Diable par la queue, de Philippe de Broca
1969 : Z, de Costa-Gavras
1970 : L'Aveu, de Costa-Gavras
1970 : Melinda (On a Clear Day You Can See Forever), de Vincente Minnelli
1970 : De l'or pour les braves (Kelly's Heroes), de Brian G. Hutton
1970 : Le Cercle rouge, de Jean-Pierre Melville
1971 : La Folie des grandeurs, de Gérard Oury
1971 : On vous parle de Prague : Le Deuxième Procès d'Arthur London, de Chris Marker (Court-métrage)
1972 : Tout va bien, de Jean-Luc Godard
1972 : César et Rosalie, de Claude Sautet
1972 : État de siège, de Costa-Gavras
1973 : Le Fils, de Pierre Granier-Deferre
1974 : Le Hasard et la Violence, de Philippe Labro
1974 : Vincent, François, Paul... et les autres, de Claude Sautet
1974 : Les Deux Mémoires, de Jorge Semprún (Voix)
1975 : Section spéciale, de Costa-Gavras
1975 : Le Sauvage, de Jean-Paul Rappeneau
1976 : Police Python 357, d'Alain Corneau
1977 : Le Grand Escogriffe, de Claude Pinoteau
1977 : La Menace, d'Alain Corneau
1977 : Le Fond de l'air est rouge, de Chris Marker
1978 : Les Routes du sud, de Joseph Losey
1979 : Clair de femme, de Costa-Gavras
1979 : I... comme Icare, d'Henri Verneuil
1981 : Le Choix des armes, d'Alain Corneau
1982 : Tout feu, tout flamme, de Jean-Paul Rappeneau
1983 : Garçon !, de Claude Sautet
1986 : Jean de Florette, de Claude Berri
1986 : Manon des sources, de Claude Berri
1988 : Trois places pour le 26, de Jacques Demy
1991 : Netchaïev est de retour, de Jacques Deray
1992 : IP5 : L'île aux pachydermes, de Jean-Jacques Beineix
Récompenses :
1957 : Prix du Meilleur Acteur au Karlovy Vary International Film Festival pour Les sorcières de Salem (prix collectif)
1967 : 2ème place pour le New York Film Critics Circle Award, catégorie Meilleur Acteur pour La guerre est finie
1968 : 2ème place pour le National Society of Film Critics Award, catégorie Meilleur Acteur pour La guerre est finie (prix ex-aequo)
1973 : David di Donatello Award du Meilleur Acteur Etranger pour César et Rosalie (prix ex-aequo)
1976 : Bambi Award du Meilleur Film International pour Le sauvage (prix partagé avec Catherine Deneuve)
1976 : Prix du Meilleur Acteur au Taormina International Film Festival pour Police Python 357
1988 : Prix Hommage du Film Society of Lincoln Center
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